Gourvennec : “On dit parfois qu’il reste ‘six finales, dix finales’, pour moi ce n’est pas ça du tout”

     

    Quels seront les ingrédients pour faire une bonne fin de saison et pour obtenir la qualification en Coupe d’Europe ? L’entraîneur des Girondins, Jocelyn Gourvennec, pense qu’il faudra de « la détermination et du sang-froid, tout simplement. Ça va être l’envie d’être régulier. Il reste huit matches plus la Coupe, donc il faudra l’envie d’être réguliers et constants, de continuer avec le même investissement. Et surtout, sur les matches qui sont tous plus disputés quand arrive la fin de championnat, garder beaucoup de sang-froid. A la fois dans l’approche des matches en sachant qu’il y a de l’enjeu, mais aussi dans les matches pour se maitriser et ne pas se mettre à la faute, ne pas se retrouver à dix par exemple sur des faits de jeu… Ce ne sont pas des matches. On dit parfois qu’il reste ‘six finales, dix finales’, pour moi ce n’est pas ça du tout. Une finale c’est une finale, on gagne ou on perd… Là c’est une dernière partie de championnat où il faudra être plein de maitrise […] Il faut un peu des deux. Un peu d’insouciance parce que c’est important d’avoir des joueurs insouciants dans une équipe ; cela permet d’avoir du peps et un peu plus de spontanéité peut-être. Mais c’est important aussi d’avoir un minimum de réflexion. C’est le dosage entre les deux. Il ne faut pas être dans le calcul, parce que si on ne pense qu’au résultat et qu’au classement, on en oublie de jouer et ce n’est pas bon. Mais il faut avoir un peu de réflexion quand même dans la compétition. Il y a de l’enjeu, on le sait, mais cela fait partie de notre métier […] La semaine dernière a été très bonne. Je pense que les joueurs ont un peu plus confiance en eux maintenant. Ils sont un peu plus matures aussi. Mais après il faut le transposer sur la compétition. On a un gros match à Nice. On est capables aussi de faire des choses”.

     

    Il faudra que le groupe reste dans l’exigence et évite la moindre déconcentration. “C’est toujours le risque. Quand une équipe marche bien, et c’est aussi l’enjeu pour les équipes de tête qui marchent très bien et qui se disent à un moment donné ‘si on en fait un peu moins, est-ce que ce sera moins bien’. C’est toujours le risque. Quand ça ne marche pas il faut re-booster tout le monde et que tout le monde garde confiance. Quand cela marche il faut maintenir tout le monde dans l’exigence. Nous, de toute façon, si on garde le même investissement et le même état d’esprit que ‘on a eu depuis plusieurs mois maintenant, on continuera à engranger”.

     

    GirondinsTV

    Retranscription Girondins4ever