Huard : “A partir du moment où tu l’expliques à J. Ménez… C’est une DRH un staff technique”

     

    Gaëtan Huard a tenu à l’illustrer la bonne gestion de Jocelyn Gourvennec par le cas de Jérémy Ménez. Il s’agit pour Jocelyn et son staff de bien gérer les joueurs humainement et de leur faire ressentir qu’ils sont tous importants.

     

    « Je pense sincèrement que c’est le discours de l’entraineur. Il est capable de dire à Jérémy Ménez dans la semaine qu’il ne jouera pas d’entrée, mais il lui explique pourquoi et comment. Ce n’est pas une punition où tu ne dis jamais rien au joueur parce que sinon il se braque contre toi, il demande même à te voir et à l’entrainement il accuse le coup. C’est un discours fait par Jocelyn, qui explique, et qui est clair. Pas un discours ambigu. Ça, c’est essentiel. L’avantage qu’a Jocelyn Gourvennec c’est qu’il a une palette de joueurs très intéressante et qu’il a le choix. A partir du moment où tu l’expliques à Jérémy Ménez. Aujourd’hui, il est confronté à Kamano qui est plein développement et en pleine explosion… Il a compris, et cela ne l’empêche pas d’être performant quand il rentre. Son temps de jeu au fil des matches et peut-être la saison prochaine s’il est encore à Bordeaux, va être plus important. Je pense que la force de ça, c’est l’entraineur. Il y a des entraineurs qui ne disent jamais rien, qui sanctionnent sans mots. J’ai eu Franz Beckenbauer, il était très proche des gens qu’il ne faisait pas jouer. Il emmenait tout le monde avec lui, dans la joie, dans les toro, dans les entrainements, même les remplaçants. Il me disait toujours que le plus dur était de gérer ceux qui ne jouaient pas, parce qu’il savait qu’il allait forcément avoir à un moment donné des blessés, des suspendus. C’est tout le contraire de Raymond Goethals qui ne calculait pas les autres hors de son onze, et à qui il ne disait même pas bonjour. C’est de la gestion humaine qu’il faut avoir. C’est une DRH aujourd’hui un staff technique ».

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever