[AJ] Wilmots : “L’envie était réciproque de réaliser quelque chose pour la Côte d’Ivoire”

     

    Comme vous le savez, Marc Wilmots est devenu le sélectionneur de la Côte d’Ivoire pour les deux prochaines saisons. Au départ, il n’était pas candidat et il a reçu un appel des dirigeants de la FIF. “Il y a eu ce coup de téléphone du président, qui m’a proposé d’être sélectionneur. Je lui ai dit que ça pouvait m’intéresser. Puis son vice-président est venu à Paris où on a discuté durant trois heures. On avait des points de vue très semblables. L’envie était donc réciproque de réaliser quelque chose pour la Côte d’Ivoire. L’important, ce n’est pas moi ou ce ne sont pas les joueurs. L’important, c’est la Côte d’Ivoire. Le peuple doit être heureux grâce à son équipe nationale. Ils vivent un moment difficile et c’est le genre de défi que j’aime relever […] J’ai été accueilli de manière très chaleureuse, et ce dès les premiers contacts avec le président et le vice-président (de la FIF). Ils ont vraiment le projet, l’envie de reconstruire quelque chose. La Côte d’Ivoire est 50e au classement mondial actuel [47e, Ndlr]. Mais je suis convaincu que c’est un pays qui a énormément de qualités et de ressources. Donc, le challenge est beau à relever”.

     

    Georges Leekens explique que son ancien adjoint aurait pu rejoindre un club comme Bordeaux mais que finalement ça reste un bon choix. “Marc recèle une forte personnalité. C’est un atout, en l’occurrence. La Côte d’Ivoire a perdu quatre ou cinq de ses meilleurs éléments. Elle est en phase de reconstruction. On va lui laisser le temps de travailler. Il connaît son sujet. Je lui conseille vivement de rester lui-même, de ne pas s’imposer de pression mais d’imposer ses idées et son mode de fonctionnement, qui a fait ses preuves. Je crois vraiment que, pour lui, faute d’avoir pu rejoindre Schalke ou Bordeaux, retrouver une équipe nationale à rebâtir est la meilleure décision de carrière qu’il pouvait arrêter.”

    La Libre et RFI