Leenhardt : “Parfois les adjoints ne sont que des adjoints, lui était bien plus que ça”

     

    Lawrence Leenhardt s’est souvenue du duo Laurent Blanc – Jean-Louis Gasset aux Girondins. Elle revient notamment sur l’apport du second.

    « Pour moi, il était essentiel à Bordeaux. C’était un duo un peu inédit, qu’on ne voit pas souvent en France. Blanc était un manager, qui faisait l’équipe, mais qui ne s’intéressait pas vraiment à l’entrainement, aux séances. Par son caractère pas beaucoup non plus aux personnalités des joueurs, on ne va pas dire qu’il ne s’intéressait pas aux joueurs, mais… Et puis il y avait Jean-Louis Gasset. A moi, il m’avait dit une fois ‘Moi, je suis l’huile dans le moteur’. Et sans huile, le moteur, il serre… C’est vrai que tout ce qui était le relationnel avec les joueurs, mais plus que le relationnel ; il y avait de l’amour… Il les connaissait tous très bien. Après, dans son rôle d’adjoint il faisait ce lien. Il était celui qui faisait les séances, celui qui les animait, parfois avec excès. Mais toujours avec de l’humour. Et sur le banc, je pense qu’il était aussi dans ces discussions avec Blanc sur la stratégie, les changements. C’était le Jiminy Cricket de Laurent Blanc. L’un, sans l’autre, ça ne pouvait pas marcher à Bordeaux. Après, je ne sais pas si Blanc va retrouver un club et emmènera Jean-Louis Gasset, mais c’est vrai que l’un n’allait pas sans l’autre. A Bordeaux du moins, le titre, la période, on dit toujours Blanc, mais c’était Blanc-Gasset. Parfois les adjoints ne sont que des adjoints, lui était bien plus que ça ».

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever