Huard : “Il vaut mieux que ce soit quelqu’un qui aime le club et qui connait le foot”
Malgré le fait que le nouveau président bordelais
Stéphane Martin soit un fan inconditionnel du
club, il reste néanmoins novice à ce poste. Gaëtan
Huard nous parle de cette certaine forme d’inquiétude et
d’attente qui plane autour de ce nouveau poste. “S’il vient du
milieu bancaire, il va être par rapport à l’actionnaire plus à
l’écoute, Jean-Louis l’avait très certainement aussi car il
validait en première instance avant de faire valider par
l’actionnaire ensuite, il va avoir une enveloppe qu’il va gérer.
C’est un banquier, c’est un gestionnaire. Il ne va pas dépenser
plus que ce qu’il ne peut dépenser. Il sera très prudent sur les
choses. On le verra. Pour le moment, l’homme on ne le connait pas.
On va le découvrir au fil du temps. On va voir s’il est capable de
trancher. Maintenant il est salarié et je pense que Nicolas de
Tavernost met quelqu’un en temps que salarié pour avoir justement
plus de pression et d’avoir quelqu’un au quotidien. Il y a Alain
Deveseleer aussi qui est là et Jean-Louis n’était pas un
administratif du tout et ce côté-là manquait. Ça manquait pour
l’actionnaire, ça ne manquait pas pour nous car nous ce n’était pas
notre problème. L’idéal aujourd’hui serait que les Girondins de
Bordeaux progressent. C’est le maître mot. L’actionnaire s’il
a fait ce choix, si Jean-Louis a fait le choix aussi d’arrêter
parce que je vous dis je le sentais peut-être moins concerné vers
la fin. Il était critiqué, il était affecté par tout ce qu’il
entendait, tout ce qu’il se disait. A un moment donné ça pèse. Je
pense que sa femme aussi a envie de l’avoir plus avec elle. A un
moment donné, il ne faut pas aller plus loin qu’on ne le peut.
C’est comme un joueur quand il persiste trop dans un club, à un
moment donné il fait partie des meubles et on en l’écoute plus, on
ne lui fait plus confiance, il y a plein de choses qui s’étiolent.
Ça il ne faut pas […] Ça va être nouveau. Si je l’écoute, c’est
quelqu’un qui connait les Girondins de Bordeaux par cœur. C’est un
bordelais qui est fan depuis longtemps et qui connait l’histoire du
club. Jean-Louis la connaissait également très bien. De ce côté-là
c’est une continuité. Il vaut mieux que ce soit quelqu’un qui aime
le club et qui connait le foot. On verra”.
Et forcément, quand on pense à un président novice, on pense à
Dominique Imbault qui est resté six mois à la
présidence bordelaise. “Il est banquier. On comprend très bien
que l’actionnaire mette quelqu’un qui se gère et qui est au
quotidien dans l’administratif parce que quand vous êtes banquier
vous êtes dans l’administratif. Dans le club, la vie du club, dans
les négociations, lui il aura la négociation dans ce domaine-là. Il
faut aussi un minimum de connaissance. Il y a une hiérarchie qui
est construite d’une certaine manière où il y a des gens qui
peuvent parler dans le sportif, des gens qui peuvent faire de
l’administratif, il y en a qui président et il y en a qui décident.
Chaque secteur est en train de se faire. Pour tout ce qui est du
domaine sportif, il faut faire confiance au staff technique. Le
staff technique a au travers d’un président qui vient du groupe et
qui sera salarié, la faisabilité et possibilité de valider ou de ne
pas valider financièrement les envies du staff technique et du
besoin pour le club. On ne peut pas faire n’importe quoi”.
GoldFM
Retranscription Girondins4Ever