Laborde : “Chaque étape de prêt, je le voyais plus comme une évolution”

     

    Gaëtan Laborde est revenu sur son parcours en tant que jeune originaire de la région Aquitaine et son ambition de jouer aux Girondins depuis tout petit. « Pour moi c’est une grande fierté, pour moi et pour toute ma famille. Quand on est un jeune de la région notre objectif c’est de passer professionnel et surtout à Bordeaux. C’est le club phare d’Aquitaine. C’est un grand club en France, un grand club européen donc forcément c’est une grande fierté pour moi ». Il venait regarder les matches au stade avec son père lorsqu’il était plus jeune. « C’est toujours un très grand souvenir et d’être aujourd’hui sur la pelouse parfois tu ne réalises pas trop. Ça te fait aussi redescendre sur terre quand tu te dis que tu as aussi été à leur place. Tous les jeunes qui sont dans le stade c’est extraordinaire comme ça l’a été pour moi il y a 10-15 ans ». A 14 ans il intègre le centre de formation des Girondins. « Quand j’arrive au club, il y avait une superbe génération au club. Ils ont gagné le championnat de France et on fait un super parcours en Coupe d’Europe l’année d’après, où ils se font éliminer par Lyon en quart. On était tous fans de l’équipe première et ça nous donnait encore plus envie d’aller là-haut ».

     

    Il décide de partir en prêt en National pour s’aguerrir au Red Star. « Bordeaux c’est très famille, c’est très bien organisé, tu connais tout le monde. C’était la première fois pour moi que je rentrais dans une équipe adulte, une équipe première où j’ai vraiment grandi, où j’ai vraiment mûri. Pour moi ça a été une très bonne année et sans celle là, je pense que je ne serais pas là aujourd’hui ». Il fut ensuite prêté à Brest avant de revenir à Bordeaux pendant 6 mois et de repartir à Clermont en Ligue 2 pour un prêt une nouvelle fois. « Même quand c’est des moments difficiles, tu te dis que tu fais le boulot que tu as toujours rêvé et je pense que pour le footballeur, ça il ne faut pas le perdre sinon tu perds pied. J’ai voulu tenter le coup ces 6 premiers mois à Bordeaux, en me disant que ça fait deux ans que je pars et que c’est peut-être ma chance aujourd’hui, j’étais meilleur. J’avais cette impression-là de progresser, d’être mieux, d’avoir progressé techniquement et tactiquement. De partir, ça m’a permis de l’exploiter, de  vraiment prouver que mon ressenti était bien […] Chaque étape de prêt, je le voyais plus comme une évolution. C’est ça qui était important pour moi aujourd’hui, c’était de progresser, de passer ces caps-là et aujourd’hui je m’en sers sur le terrain ».

     

    beIN Sports 

    Retranscription Girondins4Ever