Pour sa dernière intervention médiatique, il a été demandé à Jean-Louis Triaud s’il retiendra les titres comme des moments inoubliables, et à l’inverse quels mauvais souvenirs il gardera. “Ce que l’on garde de plus positif, c’est un titre. Mais pour jouir d’un titre, il faudrait qu’on vous l’annonce au début de saison. Et pas le dernier jour de la saison… Un titre, c’est un plaisir immédiat, qui s’oublie très vite. Par contre, les déculottées, comme la demi-finale conte Calais contre un boulanger, un mécanicien et que l’on perd après prolongation… Celle-là, elle restera historiquement en travers. Moins que ce qui s’est passé hier (Barcelone-Parisn ndlr), mais ça restera quand même (rires)”.

 

Sans oublier les épopées européennes. “Ça a été de bons moments. En coupe d’Europe des déplacements folkloriques, où on voyait ici les responsables de l’UEFA qui nous emmerdaient parce qu’il demandait un demi-lux de lumière à nos projecteurs, alors qu’on a joué certains matches en Hongrie où en tribune présidentielle on installait les chaises pliantes et les strapontins un quart d’heure avant le match… Mais ce sont des souvenirs que j’espère enrichir avec une qualification européenne en fin de saison, parce que j’ai bien l’intention de me déplacer pour les matches européens que le club aura à jouer, ce que j’espère, la saison prochaine”.

 

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