Trésor : “L’arbitre de touche ne fait pas son boulot sur le but de Vada, ni sur le penalty”

     

    Invité sur le plateau de GirondinsTV, le consultant Marius Trésor a analysé les trois plus grosses actions du Bordeaux-Lyon de vendredi : les deux buts et le penalty non-sifflé pour Malcom.

     

    Tout d’abord, il revient sur le premier but bordelais inscrit par Valentin Vada, en s’attardant une première fois sur le mauvais arbitrage. “Sur ce but de Vada, c’est à l’arbitre de touche de faire son boulot. On s’aperçoit qu’il ne le fait pas ici, ni sur le penalty plus tard. Et c’est vraiment dommage”.

     

    Vient ensuite la deuxième grosse erreur d’arbitrage de ce match, qui est ce penalty oublié pour une faute du défenseur lyonnais Emanuel Mammana sur Malcom. Ce dernier écopera même d’un carton jaune pour simulation. “On le voit mettre sa main à la poche et on ne comprend pas trop pourquoi. C’est terrible de voir un arbitre se tromper comme ça. Ce n’est pas possible. On se demande s’il n’y a pas compensation. S’il ne met pas sa jambe, Malcom va automatiquement passer. J’ai vu une émission sur une chaîne de sport, qui disait qu’il y avait effectivement penalty. Si le penalty est transformé, ça fait deux à zéro, et ce n’est plus le même match”.

     
    Enfin, l’ancien défenseur a finement analysé l’action du but lyonnais, en se servant de son propre vécu de joueur. “Il n’y a pas coup-franc et en plus c’est l’arbitre de touche qui signale cette faute. Kamano ne le touche pas, car Rafael tombe après. C’est bien joué de sa part, car l’arbitre a plongé. Il y a ensuite but. Mais au moment où Laborde va pour défendre, il y a Tolisso qui le pousse en arrière. Et tout ça l’arbitre ne l’a pas vu. Ça fait beaucoup de buts sur coup de pied arrêtés, et ça fait peur. Je pense que l’on peut être bien meilleur que ça. Moi personnellement, avec Aimé Jacquet ou à Marseille, quand on avait un adversaire bon dans le domaine aérien qui montait, on prenait ce joueur et on faisait en sorte qu’il ne soit pas libre dans la surface de réparation. De mon coté, je laissais toujours un mètre pour pouvoir sauter. Quand tu es collé à quelqu’un, tu ne peux pas sauter. C’est pareil sur nos corners offensifs. Nos défenseurs qui montent sont déjà dans les 5 mètres 50 avant qu’il soit tiré. Normalement, c’est le domaine du gardien. S’il fait bien son travail, jamais ils toucheront un ballon. Et maintenant, c’est courant…”.

     

    Retranscription Girondins4Ever