Leenhardt : “Son évolution est aussi visible lors de l’instauration de ce turnover”

     

    En début de saison, Jocelyn Gourvennec a longtemps insisté avec son schéma favori, le 4-4-2. Aujourd’hui, il a été presque totalement abandonné avec un retour à un 4-3-3. Pour Lawrence Leenhardt, l’entraîneur bordelais a fait preuve d’intelligence. Elle note aussi un autre point d’amélioration, le turnover.

    « Il n’a pas trop longtemps espéré son 4-4-2, ça n’aurait pas été mieux en 4-3-3 au moment où ça n’allait pas. Mais il avait passé son 4-4-2 en losange, c’était une grosse évolution. Et il était quand même dépendant de l’état de forme de ses joueurs. Même s’il ne crève pas l’écran, on sait que Jérémy Toulalan notamment est très important dans ce que veut le coach, dans ce que l’équipe doit produire. Et lui non plus n’était pas dans un état de forme convainquant. Tout ça, c’est couplé en fait : la hausse de niveau des joueurs et ce 4-3-3 qui leur convient mieux et qui produit plus d’efficacité et plus de jeu. On sait qu’il est très attaché au 4-4-2, mais déjà le passage en losange avait montré qu’il était en train d’évoluer. Son évolution est aussi visible lors de l’instauration de ce turnover, qui n’était peut-être pas de son goût par le passé. Je ne me souviens pas de ça à Guingamp. C’est sa touche d’avoir décelé ça et de l’avoir installé, ce qui n’a pas dû être si facile avec certains cadres comme Jérémy Ménez, mais aussi Rolan, Plasil… Mais il l’a imposé par les faits. C’est tout à son honneur, d’avoir tenu bon et d’avoir démontré aux joueurs que c’était la solution […] (sa grande force : ‘Je dis ça, et ça va se passer comme ça’ ?) Je crois oui. Et je pense que c’est la même chose dans les entretiens individuels. Et dans sa relation avec les joueurs, le groupe, les vérités qui ne sont pas bonnes à dire ou à entendre, je pense qu’il y a une vraie franchise de côté-là. Et ça, c’est très important ».

     

    GoldFM

    Retranscription Girondins4Ever