Jorris Romil a raconté ses débuts de footballeur, depuis vraiment tout jeune. « Je jouais au foot avec des copains, qui me disaient que je me débrouillais. Donc j’ai été faire un essai à Montreuil-sous-Bois. Puis j‘ai joué au Paris FC, je n’ai fait qu’une seule année. Puis je suis parti directement à Reims. C’est là que le football a changé pour moi. J’y ai tout appris tactiquement et techniquement. Mes parents ont déménagé dans l’Aisne, Reims était à côté ».

 

Le joueur évoluant avec les professionnels depuis le début de saison n’était pas prédestiné à jouer avant-centre visiblement. Mais il tenta un coup lors de son arrivée au SDR. « A la base, au Paris FC, je voulais être défenseur central. J’ai décidé, au feeling, de dire que j’étais attaquant quand je suis allé à Reims, ailier… J’ai donc dit que je jouais à ce poste et c’est passé ».

 

Mais son aventure rémoise ne s’est pas forcément très bien passée puisqu’il n’arriva pas à percer, Jorris allant même jusqu’à arrêter le football pendant une saison. « J’ai fait un an sans jouer après Reims, j’étais démoralisé de ne pas avoir réussi ce que je voulais faire. Mon père m’a relancé en insistant sur le fait que je devais jouer, il me voyait déprimé. Je l’ai écouté, et j’ai trouvé un club en région parisienne, Drancy en CFA. Je n’ai pas trop joué en CFA, j’ai plutôt joué avec la réserve, mais franchement j’étais content de toucher de nouveau un ballon, je me suis fait plaisir. L’année d’après je suis allé à Sablé-sur-Sarthe, en CFA2. J’y ai fait une bonne saison ».

 

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