François Kamano, interrogé avant la rencontre, a parlé de la disparition de son frère il y a de ça trois ans. Il s’agit aujourd’hui d’un moteur pour le milieu de terrain bordelais.

« J’ai perdu mon grand frère il y a trois ans. Je pense beaucoup à lui, avant d’aller sur le terrain surtout. Il est décédé l’année à laquelle il aurait dû finir ses études. Il me revient dans la tête à tout moment. Ça n’a pas été facile pour moi, il est décédé quand j’étais à l’essai à Villarreal. Il souffrait d’une maladie aux poumons. Il m’a beaucoup soutenu quand j’étais dans la capitale, il abandonnait ses cours pour venir me voir. Aujourd’hui, si je suis là, c’est grâce à lui. Il a toujours rêvé me voir dans un championnat européen et un grand club. Aujourd’hui, c’est arrivé et j’aimerais bien aller jusqu’au bout, et j’espère que là où il est aujourd’hui, il est fier de moi ».

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