Gourvennec : “Aux joueurs de comprendre que les résultats positifs rejaillissent sur tous, sans exception”

     

    Jocelyn Gourvennec a aujourd’hui une meilleure connaissance de ses joueurs, comme ses joueurs ont une meilleure connaissance de leur entraineur. C’est aussi une des clés de la réussite de Bordeaux en 2017, et les joueurs, dans cette spirale positive, ont forcément moins d’états d’âmes.

    « On est à huit mois de travail. Au début de saison c’était différent, c’était tout nouveau, les joueurs ne se connaissaient pas très bien. Pour qu’ils aient envie de continuer à aller plus loin, maintenant qu’ils se connaissent mieux, il faut entretenir ça. On le voit, on ne peut pas avoir de joueurs un peu en-dessous, on peut faire des bêtises, on en a faites à Lille, ça nous a coûté deux buts rapprochés. On est revenu dans le match mais on ne peut se permettre d’avoir des états d’âmes. Aujourd’hui, si ceux qui démarrent les matches sont bien et ceux qui rentrent aussi, cela veut dire qu’il n’y a pas ou moins d’état d’âmes. Un joueur sera toujours déçu d’être remplaçant, parce qu’ils veulent tous démarrer. Mais si on a l’état d’esprit sur le banc, si le coach fait appel aux joueurs, en rentrant si on n’a pas d’état d’âmes, c’est mieux […] Il y a toujours de la frustration sur les joueurs qui jouent moins. Il faut l’entendre, en tenir compte. En revanche, c’est aussi aux joueurs de comprendre que les résultats positifs de l’équipe rejaillissent sur tous, sans exception ».

     

    Et l’entraineur bordelais est beaucoup dans la communication.

    « Au-delà de l’aspect terrain, avec le staff on a toute cette gestion collective et individuelle, où l’entraineur doit s’adapter aux joueurs qu’il a ; la psychologie des différents joueurs. De leur montrer aussi de l’intérêt à tous, parce qu’ils ont tous des axes de progression, parfois un peu différents. Ça fait partie de mon travail de créer ça et c’est sûr que dans le management des hommes, plus le temps passe et plus les choses se renforcent. Aujourd’hui ils me connaissent mieux et je les connais mieux ».

     

    En revenant au score, voire en l’emportant à Lille, les joueurs ont prouvé que dans la difficulté, ils ne perdaient pas leurs bases.

    « On était très attendus à Lille, ils nous attendaient en ayant gagné à Caen à dix contre onze, et on ne les a pas laissés s’installer dans le match, en tout cas dans un premier temps. Ils ont réussi à renverser la partie, et je pense quand même qu’une équipe qui a huit mois en commun, a plus de ressources et de force qu’une équipe qui est en reconstruction depuis quinze jours. C’est plutôt une bonne nouvelle d’avoir ça ».

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