Après cette rencontre folle entre Bordeaux et Lille (3-2), le coach girondin Jocelyn Gourvennec est revenu sur le scénario de ce match en appuyant sur cette force de caractère. “J’avais les glandes comme pas possible. En me disant que l’on fait ce match-là à l’extérieur et peut-être que l’on va le perdre. Au fond, ce n’était pas possible d’accepter ça. On a fait les changements, on a changé de dispositif. On est repassé à deux là-haut. Et ensuite c’est le talent qui a fait la différence. C’est bien que nos joueurs de talent continuent à tour de rôle car ce n’est pas toujours les mêmes, à faire la différence. On a vécu des moments un peu difficiles sur la première partie de saison où dans des scénarios comme ça, ça partait un peu en banane. On ne finissait pas à 11. Ça nous est arrivé plusieurs fois. Je pense qu’aujourd’hui, le groupe est plus stable car plus mature. Les joueurs se connaissent mieux, le collectif est plus fort aujourd’hui, c’est ce qui nous a permis de revenir dans le match”.

 

A coté de ces points positifs, il y a eu un moment de flottement issu d’une déconcentration collective. “Deux minutes sur deux actions autrement on n’a pas donné grand chose. Il y a l’action d’El Ghazi en première mi-temps. Une action assez similaire contre Caen où il a marqué la semaine dernière. A part celle-là, on n’a pas donné grand chose. C’est vrai que l’on a deux erreurs d’inattention en deux minutes qui nous coûte cher. C’est aussi la preuve que l’on ne peut pas se relâcher. En tout cas on ne peut pas croire que c’est acquis parce que l’on mène au score. C’est un bon rappel pour nous”.

 

L’Equipe

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