Dans l’émission Transversales diffusée sur SFR Sport, Daniel Riolo a rencontré notre entraineur, Jocelyn Gourvennec. Sur cette longue interview d’un quart d’heure, les deux hommes ont abordé de nombreux sujets, et notamment celui du départ de Guingamp. “A partir du moment où vous êtes dans un projet, vous êtes dans un projet et c’est au taquet. Sincèrement, on a tellement à penser, à faire jour après jour que ce n’est pas des choses auxquelles vous pensez. Vous êtes dans votre tâche, moi je suis dans ma tâche au quotidien, et j’avance comme ça. Un match est fini, on passe à l’autre […] Je ressentais le besoin de partir, de partir sur un nouveau projet. Je ne l’avais pas planifié. Il n’y avait pas que Bordeaux mais après vous discutez avec les gens, le feeling passe plus ou moins bien, il y a une situation… Je voulais quitter Guingamp pour aller sur un club plus gros, de plus grande envergure. Je ne voulais pas quitter Guingamp pour quitter Guingamp. Je ressentais le besoin de partir sur un nouveau projet parce que c’était ma volonté à la fin. S’il n’y avait pas eu Bordeaux, il y aurait eu peut-être autre chose. Saint-Etienne ? La preuve que non puisque Christophe (Galtier) est resté à Saint-Etienne. A Bordeaux, ils ont changé d’entraîneur“.

 

S’il est actuellement l’entraineur de Bordeaux, les choses auraient pu se dérouler autrement car Jocelyn Gouvennec avait quelques propositions en dehors de la France, et notamment en Allemagne. “Oui, on a discuté mais ce n’était pas l’idéal pour moi. En tout cas, ce n’était pas le bon moment. Je me débrouille en Allemand parce que j’ai ma maman qui a grandi en Allemagne, qui a été prof’ d’Allemand et j’ai fait de l’Allemand. Peut-être dans plusieurs années, je n’en sais rien. Mais aujourd’hui, je suis à Bordeaux et il n’y a que ça qui m’importe. Je ne pense pas, je n’anticipe pas. Je veux aller sur du plus haut niveau et j’espère – vous faisiez allusion au match de Ligue des Champions que j’ai joué avec Nantes – j’aimerais revivre la Ligue des Champions en tant qu’entraîneur. Ca, c’est quelque chose que j’ai envie de vivre mais ça ne se fait pas en claquant des doigts. Je ne le planifie pas en tant que tel, je travaille tous les jours. Pourquoi pas le revivre avec Bordeaux, ça serait une belle histoire mais je ne me projette pas plus, je fais ce que j’ai à faire aujourd’hui. Et j’ai pas mal de travail déjà“.

Enfin, Daniel Riolo trouve que Jocelyn Gourvennec est un coach d’avenir et il dit “il ne faut pas se planter à Bordeaux sinon mes prédictions vont être foireuses“. Jocelyn Gourvennec répond en disant : “Je ne pense pas à ça (sourire). Franchement, quand on est entraîneur, on a tellement de taff…“.

 

 

Retranscription Girondins4Ever