Avec cette série de bons résultats (hormis Paris), Bordeaux retrouve de l’ambition, même si les joueurs s’en cachent un peu, comme pour s’enlever de la pression. C’est en tout cas l’avis de Philippe Fargeon qui ajoute que le turnover exercé par Jocelyn Gourvennec est salvateur, car compris des joueurs.

 

« C’est un peu normal, l’ambition arrive par les résultats. Avec un début un peu chaotique, on se posait des questions et peut-être qu’eux aussi, ils ne veulent pas crier victoire trop vite. Il y a des matches intéressants à jouer, le fait de se dire qu’on est outsider et qu’on joue match après match, ça permet aussi de se retirer un peu de pression, plutôt que d’annoncer d’être sûrs qu’on va être européens […] La première partie de saison a été chaotique parce qu’on a eu un ‘après Sagnol’ difficile à gérer. Entre son départ, l’arrivée d’Ulrich Ramé qui a fait du très bon travail, et l’arrivée de Gourvennec avec une infrastructure qu’il ne connaissait pas… Il y a eu un moment de flottement, c’est tout à fait logique. C’est un entraineur qui travaille sur le long terme. Mieux vaut commencer difficilement et trouver les solutions – ce qu’il semble avoir fait – parce qu’on voit qu’il n’a pas de sentiments, d’état d’âmes. Un Jérémy Ménez était remplaçant face à Guingamp parce que sa prestation contre Paris n’était peut-être pas à la hauteur de ses attentes. Il n’empêche qu’il n’est pas écarté, que Vada non plus, que Contento non plus, Arambarri non plus, Laborde non plus, Pellenard non plus… Il y a une ligne de conduite que Gourvennec arrive à mettre en place et qu’on avait perdue depuis un certain temps aux Girondins. Il y a Rolan aussi, la gestion Prior-Carrasso qui n’est pas donné à tout le monde… Les joueurs donnent vraiment l’impression qu’ils sont contents de jouer dans ces situations parce qu’ils savent qu’il n’y a pas de placard… Le placard, la porte est toujours ouverte ».

GoldFM

Retranscription Girondins4Ever