Questionné au sujet du maillot des Girondins qui n’a toujours pas trouvé de sponsor principal cette saison, Lionel Maltese un consultant en marketing sportif a livré son avis sur la situation. “C’est comme pour la vente d’une maison : si vous commencez à dévaloriser votre maillot, ça impacte la suite et l’ensemble du partenariat, car c’est ce qui est le plus visible […] Si le prix est trop haut vu le marché et que ça dure, ça peut-être dangereux. Mais s’ils le maintiennent, c’est peut-être aussi qu’ils ont des prospects intéressés”. Malgré des résultats en dents de scie depuis quelques saisons, Bordeaux se doit de continuer d’être un club qui attire pour les sponsors. “Bordeaux peut séduire sur l’image de son territoire et d’une structure stable, le stade. Mais il apparaît moins fiable qu’auparavant au niveau de ses résultats sur la durée et ne dégage pas une marque de fabrique, comme sont en train de créer Saint-Etienne par sa régularité aux 4-5 places ou Nice avec le 7-7-4 (Ossature avec 7 joueurs formés au club, 7 joueurs de L1, 4 de stature internationale)”.

 

Il évoque le secteur qui veut que le club soit visible sur la scène européenne mais aussi la visibilité du championnat d’où le manque de sponsors intéressés actuellement. “On est dans un secteur ultra compétitif. On voit aussi la difficulté de Lyon à trouver un ‘’namer’’pour son stade. Les entreprises ont besoin d’arguments, ils sont déjà très sollicités sur des grands événements comme l’a été l’Euro. Le cas des Girondins est typique de tous les clubs sans Coupe d’Europe : c’est la visibilité de la Ligue 1 qui compte. La LFP est en train de remettre à plat la marque L1 pour la rendre valorisable, c’est une problématique plus collective qu’individuelle”.

 

Sud Ouest