Gaëtan Huard s’est expliqué sur ce que Bordeaux aurait dû faire pour bousculer Paris, qui jouait quelques jours plus tard un match très important contre Barcelone (remporté hier soir 4-0 brillamment).

 

« Quand tu joues un match très important de Champions League, d’Europa League ou quoi que ce soit comme Paris, tu as un peu la tête à ce match-là et tu fais un peu attention aux duels et aux contacts à ne pas te blesser car tu tiens à jouer ce match-là. Je ne dis pas être agressif dans le mauvais sens du terme, c’est à dire de blesser des joueurs parisiens mais leur faire comprendre qu’il va falloir se battre pour venir chercher un résultat. Or là, il n’y a pas eu de combat même si on a pris un but à la 6ème qui a un peu déstabilisé tout le monde. Il n’y a plus de combat. On n’est jamais à distance de jeu. On a revu ce que l’on avait vu en Coupe de la Ligue c’est à dire des joueurs à 3 mètres du porteur du ballon, jamais dans le pressing, jamais dans le même tempo. Ce qui fait que Paris dans l’intervalle, dans la circulation de balle, ils font ce qu’ils veulent. Ils vous baladent. Dès qu’on leur met la pression, on l’a vu contre Dijon, ils souffrent. Ils ont du mal quand ils sont oppressés. Après il faut en effet avoir les joueurs pour mais nous les joueurs, ça ne passe pas par l’individualisme mais par le collectif. Et le pressing, ça ne passe que par le collectif. S’il y a un ou deux joueurs qui ne font pas le pressing, la faisabilité de presser cette équipe elle est finie car le seul joueur où l’on ne va pas presser, c’est là où l’on va jouer le ballon du côté parisien ».

 

GoldFM

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