Paris affronte Barcelone dans quelques jours en Ligue des Champions. Est-ce donc le bon moment pour les affronter ? Voici la réponse de Jocelyn Gourvennec. “Il n’y a pas de bon moment. Je ne sais pas, c’est une question qu’il faudrait poser à leur entraîneur. Je ne sais pas dans quel état d’esprit ils sont à l’approche de la Ligue des Champions qui reste leur gros objectif de la saison malgré tout. Ils jouent tout à fond mais la Ligue des Champions c’est quelque chose de particulier pour Paris. Je ne sais pas comment ils vont aborder ça. Ils rejouent dès mardi ce match-là, qui est un gros match de leur saison. On va faire abstraction de ça, je n’ai pas envie de compter là-dessus, ça ne fera pas partie de mon discours auprès des joueurs. On est chez nous, on est dans une bonne dynamique, il faut l’entretenir, et pour l’entretenir, il faut qu’on sorte un gros match”.

 

En utilisant ses remplaçants, Unai Emery décide quelque fois de changer son système de jeu. L’entraîneur bordelais pense que ça ne changera pas leur façon de jouer. “Ce n’est pas un système qu’ils utilisent énormément. Parfois en cours de matches, là contre Lille mais après tout dépend des joueurs qu’il va choisir. Il a des joueurs pour jouer plutôt en 4-3-3 et généralement quand Ben Arfa est dedans, c’est un peu moins le cas où alors il est sur un côté. Qu’ils soient dans un système, dans un autre, les fondements et les principes de jeu de Paris ne changent pas. Ils ont la possession, ils ont la maîtrise, ils déstabilisent par beaucoup de passes et ils font des différences après avec des joueurs qui sont capables d’éliminer. Ils sont très complets. S’ils sont dans un très bon jour, ils sont très durs à jouer. S’ils sont dans un jour où ils sont moins biens – ça arrive aussi – et que l’adversaire est à un bon niveau, ça change la donne et il faudra qu’on ait tout ça”.

 

En tout cas, pour espérer l’emporter, les bordelais devront faire un gros match. “On sait qu’on n’a pas de marge de manœuvre et qu’il ne faut pas faire d’erreurs, ça c’est évident. Il peut y avoir parfois des petites erreurs contre des adversaires qui ne sanctionnent pas, eux c’est rare qu’ils ne sanctionnent pas. Il faut avoir un degré de vigilance accru, il faut être encore plus concentré, meilleur dans tout… C’est pour ça que ce sont des équipes qui font hausser le niveau de tout le monde. Contre eux, la moindre petite erreur a des conséquences. On ne peut pas se permettre ça”.

 

En tout cas, Jocelyn Gourvennec estime que cette équipe du PSG a changé depuis le départ de Laurent Blanc. “Ils sont peut-être plus capables d’intensités fortes sur certains moments et moins dominer parfois. C’est vrai que pendant trois ans, quand on jouait contre eux, ils avaient le ballon tout le temps et à un moment donné, ça craquait en face. Je pense qu’ils ont moins de phases de préparations longues. Ils ont des transitions plus courtes. Ça s’est voulu par l’entraîneur, ça se voit. Ils sont capables d’être un peu plus bas aussi et de faire mal sur des attaques très rapides. C’est ce qui a surtout changé. Ils n’ont pas changé l’effectif, un petit peu mais il n’y a que des bons joueurs encore. Ils ont des phases de préparations un peu plus courtes que les autres années”.

 

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