Carrasso : “Jouer les trois-quatre premières places au départ, cela s’entretient et s’append”

     

    Cédric Carrasso est revenu sur le manque de maturité que peut avoir notre effectif, en référence au match face à Rennes. « C’est vrai que l’on s’en rapproche souvent, et devant le fait accompli, on a du mal à assurer. Alors j’ai essayé de l’expliquer après le match. Il y a un manque de maturité, et une habitude de jouer le haut de tableau que certains jeunes n’ont pas dans l’effectif. Cela s’apprend, c’est une culture. Aux Girondins, au départ on l’a. Mais peut-être que les joueurs en sortant du centre de formation ne l’ont pas encore, cette culture de jouer les trois-quatre premières places au départ. Cela s’entretient et s’append. Aujourd’hui, on doit se servir de ça pour expliquer les choses et surtout franchir ces caps importants ».

     

    Et pour le portier bordelais, la vérité n’est pas un certain relâchement, mais plus dans la jeunesse de l’effectif.

     

    « Le relâchement se trouve plus dans un groupe où il y a des certitudes, avec des habitudes de jouer le haut de tableau. Non, aujourd’hui, je pense juste qu’il y a quelques joueurs d’expérience mais autour il y a aussi des joueurs qui n’ont pas l’habitude de jouer ce haut de tableau et de jouer la gagne tout le temps. On a du mal à se mobiliser comme ce match face à Rennes, qui était pour moi un énième tournant pour avancer. Si on avait fait un match plein du début à la fin, on se serait mis dans de bonnes conditions. On ne l’a pas fait. Je pense que c’est une question d’expérience par rapport aux résultats élevés. Cela demande aussi beaucoup de concentration. Jouer tous les trois jours, certains n’ont pas l’habitude. Et d’être surtout performant tous les trois jours. Et quand tu enchaînes de bonnes performances et que tu fais une série, il y a un couac comme face à Rennes. Mentalement, on était prêt. Le coach avait mis en place un bon schéma de jeu. Mais ça n’a pas répondu sur le terrain. Quand tu joues le haut de tableau, il y a des matches que tu gagnes mais tu ne dois pas les gagner. On doit prendre conscience de ça. Même en étant moins bien, on peut gagner ses matches. Par rapport au passé et là où on a progressé, c’est que sur ce genre de matches on ne ramenait jamais rien. Il faut voir une progression de groupe, seulement sur le résultat. En soit, il n’y a pas tellement de progrès puisque c’est un non-match ».

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