Jocelyn Gourvennec a évoqué le manque de certitude de l’équipe mais quelque chose qui se construit au fur et à mesure des matches depuis un certain temps. “On n’a jamais de certitudes, les équilibres restent toujours fragiles. Il y a des équipes qui sont bien à un moment donné et qui le sont moins après. On a des convictions, on reste dessus. Il y a des choses dans lesquelles on croit, on a un surcroit de confiance par rapport au fait que ça marche mieux, on est plus efficace. Mais tout est fragile, il faut sans arrêt vouloir confirmer. Quand un match se passe bien, vouloir confirmer derrière, c’est quelque chose d’important. On a réussi ça depuis début 2017, il faut le garder […] Le résultat, le classement, c’est la conséquence de ce qu’on fait. Et ce qu’on fait actuellement doit nous donner plus confiance pour jouer un rôle meilleur dans ce championnat et surtout pour qu’on puisse sur la durée notre vraie valeur et le potentiel du groupe […] Comme tout le monde est un peu monté d’un cran depuis janvier, cela prend une forme plus sympa. Mais il faut le cultiver”.

 

Sur les derniers matches, tout se joue sur des détails avec notamment un banc décisif et des remplaçants qui font la différence. “On l’a vu contre Nancy, Dijon… Ce sont les entrants qui font la différence et cela veut dire qu’il n’y a pas d’état d’âme. Un joueur qui n’est amené qu’à jouer que dix minutes et qui donne ce qu’il a à donner, s’il est efficace, c’est qu’il n’a pas d’état d’âme, qu’il rentre avec énormément de fraicheur et l’envie d’apporter quelque chose. Si on conserve ça, ça prendra encore plus forme. Les joueurs ont tout intérêt à ce que l’équipe fonctionne bien. Qu’ils démarrent les matches ou non, dans leur esprit ce n’est pas tout à fait la même chose, mais après tout le monde a à y gagner”.

 

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