Jocelyn Gourvennec ne cautionne en aucun cas les menaces faites à Grégory Sertic : « Le rôle du club, ça a été de le protéger parce que ça n’a pas été très drôle depuis vendredi pour lui et ses proches. Le club a fait ce qu’il fallait pour le protéger. Je trouve que ce qu’il s’est passé est très excessif, un peu violent. Après chacun a le droit d’avoir un avis sur les choix des joueurs mais il faut aussi respecter son choix, c’est comme ça. Il y a des limites à ne pas franchir et je trouve que ça a été limite quand même. Si cela a joué sur son choix ? Je ne sais pas, je ne lui ai pas posé la question. J’ai fait en sorte de l’apaiser au maximum parce qu’on avait un match à jouer à Nancy. Il n’était pas dans une super forme pour ce match et c’est pour ça que je ne l’ai pas utilisé, psychologiquement il n’était pas libéré. Il s’est peut-être posé des questions mais ce sera à lui de s’exprimer là-dessus le moment venu ».

 

Cependant, il rappelle que c’est un élément malheureusement présent dans le monde du foot : « On sait qu’on est très exposé. Ne serait-ce qu’un mauvais résultat nous expose beaucoup et c’est parfois excessif les réactions qui peuvent y avoir. Ça fait partie de notre métier, on doit s’adapter à ça. On ne sera jamais d’accord avec les excès, évidemment, que ce soit en parole où autre. C’est le cas aussi dans les stades. Il faut que chacun aussi garde son calme. Je ne vais pas dire que ça reste que du foot, mais y a un peu de vrai là-dedans. Ça génère beaucoup de passion pour les acteurs et les gens qui suivent les clubs mais il faut aussi garder des limites ».

 

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