Gourvennec : “L’objectif n’est pas de leur faire la guerre et de les dégouter pour qu’ils s’en aillent”

     

    Jocelyn Gourvennec s’est exprimé longuement sur le mercato en conférence de presse d’avant match et il se montre plutôt optimiste. « Si cela n’évolue pas d’ici le 31 au soir ce sera forcément un handicap, mais on a encore quelques jours pour avancer et finaliser des dossiers que l’on travaille. Sur ce mercato, les choses ne vont pas vite, mais je pense que cela va s’accélérer sur les derniers jours, c’est évident. On travaille, on échange. Parfois cela s’éteint pour différentes raisons : parce qu’un club pouvait céder puis finalement ne veut plus, soit parce qu’il y a eu une blessure… Il y a plein d’éléments qui entrent en ligne de compte. Mais je ne peux pas laisser dire que le club et son environnement proche regardent les choses passer, ne font rien, et travaillent peu. On bosse, on bosse, on bosse… Et on réfléchit un peu aussi ».

     

    Mais il n’y a pas que des arrivées, il y a aussi des départs. « Il y aura certainement des opportunités pour certains joueurs qui ne jouent pas beaucoup. Il y en en a déjà eues avec des joueurs qui n’ont pas souhaité y aller et je trouve ça dommage parce qu’un joueur qui ne joue pas et qui a du mal à accrocher le niveau pour jouer aux Girondins… Je trouve ça dommage de ne pas vouloir aller prendre du temps de jeu ailleurs même si c’est un cran en-dessous. Mais on ne peut pas forcer les joueurs, ils ont un contrat. Et l’objectif n’est pas de leur faire la guerre et de les dégouter pour qu’ils s’en aillent. L’objectif c’est de construire quelque chose avec eux et de s’intéresser à eux, même s’ils ne jouent pas beaucoup ».

     

    Quand aux joueurs annoncés sans cesse sur le départ comme Diego Rolan ? “Il n’y a pas d’offres. S’il y a une offre, le club discutera, et on verra. Mais aujourd’hui il faut être concret. Et les joueurs ont un contrat avec le club, il faut l’honorer ce contrat. Et quand je dis l’honorer c’est faire l’effort aussi de ne pas se laisser perturber par ce genre de choses. C’est un effort qu’il faut faire aussi”.

     

    Quant à sa position d’entraineur vis-à-vis de ce mercato ? « Je ne me plains pas, cela fait partie de notre métier. Le mercato estival est très long, ça dure deux mois à partir du moment où on reprend. Ce n’est pas idéal, il y a des joueurs qui peuvent être perturbés. Celui de janvier dure un mois mais comme on est bien parti début janvier, le groupe répond bien, il faut qu’on garde ça. Le mercato reste le mercato. Mais si on se plaint à chaque fois qu’il y a un mercato, il faut changer de métier ».

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    Retranscription Girondins4Ever