Trésor commente les meilleures actions de ce Bordeaux-Paris

     

    Suite à cette sévère défaite face à Paris (1-4), Marius Trésor est revenu sur les actions importants de cette intense rencontre.

     

    Dès la quatrième minute, la première action de ce match est en faveur des Girondins et de Malcom plus particulièrement. “C’est vrai que Bordeaux a fait une bonne entame de match, en essayant de bousculer cette équipe parisienne. On voit que s’il arrive à emmener le ballon avec son pied gauche, ça peut être mieux. Malheureusement il est trop en avance. Il ne peut pas dévier ce ballon, et c’est dommage”.

     

    L’ouverture du score est par contre parisienne, et elle est l’œuvre d’Angel Di Maria. “On voit que c’est super bien frappé. Je ne pense pas que Jérôme puisse faire mieux. Regardez cette trajectoire de ballon, on dirait que ça va sortir et puis ça retombe. C’est un peu ce que fait Messi avec Barcelone. Et pourtant on ne critique pas toujours le gardien en face”.

     

    A la 28ème minute, les Girondins frôlent la correctionnelle avec ce face à face de Blaise Matuidi. “Gajic fait un bon match mais sur cette action, c’est lui qui couvre Matuidi. Il est complètement à droite. Il aurait dû remonter d’un pas pour juste mettre Matuidi hors-jeu. Heureusement que Jérôme l’arrête ou que Blaise choisit le mauvais coté”.

     

    Dans la minute qui suit, nouvelle action chaude pour les parisiens avec Edinson Cavani à la finition. “On se demande ce que veut faire Pallois au duel avec Lucas. On dirait qu’il veut pousser Lucas juste au moment où celui-ci accélère. Il est directement mis dans le vent. Cavani reprend ensuite du tibia et le met à coté, tant mieux pour nous. En conférence de presse d’après-match, j’ai entendu que Rolan adorait être appelé en sélection pour voir Cavani à l’entraînement. Je pense que l’on était prévenu sur les qualités de ce garçon. Il ne faut pas lui laisser rien qu’un mètre seul, et on va vite le voir ensuite”.

     

    Très légère réaction bordelaise à la demi-heure de jeu, par l’intermédiaire de Malcom qui adresse un centre dangereux au second poteau. “Maxwell dévie ce bon centre de Malcom en corner. Kamano était derrière. Il aurait fallu sentir le coup et plonger”.

     

     

    La fameuse égalisation bordelaise intervient à la 32ème minute, suite à un bon mouvement de Malcom et François Kamano, conclu par Diego Rolan. “Avec Kamano en légère position de hors-jeu. L’arbitre de touche ne le voit pas, tant mieux pour nous. Je pense qu’il essaie de donner justement à Rolan. Thiago Silva dévie de la main, mais il y a but ensuite de toute façon. Après la première mi-temps des Girondins, on était confiant pour la deuxième. On a quasiment fait jeu égal avec cette équipe, il y a donc l’espace pour faire mieux”.

     

    Au retour du vestiaire (52ème minute), les vagues parisiennes s’enchaînent à l’image de ce coup de tête de Thiago Silva sur coup-franc. “Sur ce coup de tête de Thiago Silva, on est dominé. J’ai du mal à comprendre qu’on puisse laisser un mètre à ces très bons garçons pour pouvoir faire ce qu’ils veulent. C’est terrible”.

     

    Quelques minutes plus tard, les Girondins craquent une deuxième fois à la 59ème minute, grâce à l’inévitable Edinson Cavani. “Mème si c’est un missile, je pense que Pallois n’est pas au marquage. Cavani est derrière lui. On doit quand même se positionner un minimum sur un terrain. Surtout connaissant la technique et le réalisme de ce joueur dans ce domaine-là. On ne doit pas le laisser tranquille comme ça”.

     

     

    Le coup de massue est adressé à la 73ème minute, avec ce troisième but inscrit par Edinson Cavani. “On est vraiment endormi sur cette action. Ce que fait Cavani par rapport à Plasil c’est extraordinaire pour un attaquant. Tu ne peux pas marquer un garçon en étant derrière lui, c’est très difficile”.

     

    Complètement exténués, les bordelais encaissent un quatrième but anecdotique sur une frappe lointaine d’Angel Di Maria à la 82ème minute. “On a trois joueurs autour de Di Maria. Il a tout le temps de contrôler, de pousser le ballon et de frapper. Il n’y a personne pour monter sur lui. Lewczuk glisse, Sertic dégage mal. Que voulez vous faire à la place du gardien ? Rien du tout”.

     

    Enfin, le consultant pousse un dernier coup de gueule à l’encontre d’un défenseur bordelais, Maxime Poundjé lors de la dernière action de cette rencontre. “Sur cette dernière action, regardez le positionnement de Poundjé. Il est arrêté. T’es défenseur ! Tu dois être volontaire pour ton équipe, même, si tu as très peu de chances de gagner ce match. Tu dois montrer à ton entraîneur que tu es dans le match. Dès que l’on prend un coup sur la tête, on abandonne. Je me rappelle d’un match à Monaco où tu es mené trois buts à zéro à 30 minutes de la fin. Au final tu gagnes quatre à trois. Pourquoi ? Parce qu’on n’a rien lâché. Ici c’est Paris en face, on abandonne de suite. C’est dommage”.

     

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