Lawrence Leenhardt a expliqué que si pour les prêts de joueurs bordelais cela ne se bousculait pas, c’est qu’il y avait des raisons. La journaliste prend l’exemple de Younes Kaabouni. « Ce sont de jeunes joueurs, même à l’étage en dessous. C’est compliqué pour un club qui lui aussi ne veut pas se tromper, veut quelqu’un d’opérationnel tout de suite. Par exemple Younes Kaabouni, son prêt l’an dernier n’a pas été concluant, c’est un joueur qui n’a plus joué depuis plusieurs mois, presque un an. Le club qui va le prendre en janvier veut un joueur opérationnel. Pour lui, ça fait six mois de plus où il n’a pas joué. Donc forcément personne ne se bat pour ces joueurs… Les clubs veulent des joueurs prêts et qui leur apportent un plus. Ce n’est pas une question de salaire…”.

 

Un joueur a en revanche été prêté, à Anderlecht, Isaac Kiese Thelin. Lawrence en dit un peu plus sur la transaction. “Même Kiese Thelin, j’ai discuté avec des journalistes belges, apparemment c’est Bordeaux qui prend une grande partie du salaire. Pourtant c’est Anderlecht… En revanche l’option d’achat est très élevée, et là Bordeaux rentrerait dans ses frais. On imagine qu’un joueur plus jeune, tout est à la charge du club, mais même là c’est compliqué de trouver un point du chute. Cette option d’achat pour Kiese Thelin est tout de même une marque de confiance du club envers le joueur. C’est-à-dire ‘on croit en toi, en compte sur toi, et si jamais ça marche, il faudra te payer parce qu’on ne se débarrasse pas de toi’ ».

GoldFM

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