Gourvennec : “On est plus présent, plus dynamique, plus proche les uns des autres”

     

    Jocelyn Gourvennec, en conférence de presse d’après-match, a évoqué plusieurs autres sujets sur cette rencontre face à Toulouse. On commence par l’agressivité, notamment au début : « On travaille dessus depuis la reprise. On met plus d’intensité dans tout ce que l’on fait, on est plus dynamique et plus saignant. On le voit depuis début janvier et je pense que cela s’était aussi vu fin décembre et notamment sur les deux matches de Nice. Évidemment pas sur le match de Montpellier. C’est vrai que sur l’entame, on voulait démarrer fort et presser Toulouse. Marquer aussi vite, c’est rare. Cela nous dynamise. On a un axe dès l’entame pour gêner l’adversaire […] Il y a surtout beaucoup plus d’intensité dans ce que l’on fait. C’est cela qui donne confiance aux joueurs. On est plus présent et plus dynamique. On est plus proche les uns des autres. Sans doute que ça leur correspond mieux ».

     

    Il a ensuite évoqué le fait d’avoir laissé le ballon aux toulousains : « Ce but nous a pas endormi, car on est resté quand même vivant mais ça nous a soulagé de marquer aussi vite. Quand c’est comme ça, on a tendance à ne pas appuyer comme on souhaiterait le faire à zéro-zéro. Toulouse a bien joué et notamment en première mi-temps. Ils ont réussi à enchaîner et à bien nous presser. Il faut aussi reconnaître que Toulouse a fait un très bon match. Ils ont haussé leur niveau par rapport à leur premier match de 2017. Ils ont été très présents et c’est pour cela que le match a été très difficile pour nous ».

     

    L’entraîneur bordelais a forcément parlé aussi de ce problème de finition : « Il y avait la volonté de gagner le match. Après la finition c’est un mélange d’un peu de tout : de l’adresse, de la technique, de la détermination, de la relation, et du sang froid. Pour avoir tout cela, je pense qu’il faut avoir un peu vécu et de la confiance. J’espère que les victoires vont apporter ça […] J’en ai parlé dans la préparation d’avant-match, que l’on ne frappait pas assez au but. On a frappé 21 fois pour 9 cadrés. Ce n’est pas tout à fait la moitié, mais pas loin. Je pense que l’on peut être plus précis ».

     

    Enfin, il a confié quelques mots sur ce match face à Paris mardi en demi-finale de Coupe de la Ligue : « On sait que l’on aura moins de situations face à Paris. On est chez nous, c’est une demie, et on avait besoin de gagner pour aborder au mieux ce match. C’était aussi important à ce niveau-là. On n’a que trois jours pour préparer mais on va bien le faire ».

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