En conférence de presse d’avant match, Grégory Sertic a donné son avis tactique sur comment cette rencontre face à Toulouse doit se dérouler, notamment sur les choses à améliorer et les progrès à faire dans la récupération. “Il faut jouer plus vite vers l’avant, leur mettre la pression, mettre la pression sur les défenseurs adverses. Il ne faut pas qu’ils aient le temps de relancer, que les milieux jouent dans un fauteuil… Ce sont pleins de paramètres qui rentrent en compte et qu’on a besoin d’améliorer. Il faut mettre un peu plus de folie. C’est peut-être cette année 2017 qui va permettre ça. On se répète beaucoup mais j’espère que ça va venir le plus rapidement possible. On veut le faire et on a toutes les qualités pour le faire. Pourquoi on ne le fait pas ? On attendait 2017, c’est pour ça (sourire) […] On a des joueurs qui sont très bons en un contre un. On a des joueurs qui ont de belles frappes. On ne tente pas assez. On attend trop d’être vraiment dans le but pour tenter notre chance où tenter des dribbles qui peuvent permettre un décalage pour l’adversaire et nous permettre de se créer des situations. On peut le faire… Comme je l’ai dit, c’est nous, c’est notre mentalité qui doit changer là-dessus. On doit faire mal à l’adversaire. On l’a vu encore contre Angers, on a eu pas mal d’actions mais on ne les a pas mises au fond dont la mienne. Ce sont sur des petits détails que ça se joue et on perd beaucoup de points”.

 

Et le comparatif est fait avec les six derniers mois d’une saison avec Francis Gillot, qui avait permis à Bordeaux d’être européen. “On tentait tout, tout passait, on marquait n’importe quel but. C’est une part de chance aussi qui doit rentrer en compte. Les six derniers mois avec Francis Gillot, on avait mis tous les ingrédients nécessaires. On avait emballé les matches, on prenait du plaisir sur le terrain, on jouait ensemble. Ce sont tous ces paramètres qui doivent rentrer en compte aujourd’hui pour gagner et espérer une place européenne à la fin de la saison. On sait que nos adversaires ne vont pas nous faire de cadeaux, devant ça va avancer donc il ne faut pas perdre de temps et il faut gagner les matches les uns après les autres. Comme je l’ai dit, on a le groupe pour faire la différence donc maintenant c’est à nous de nous rendre compte de nos qualités et gagner des points”.

 

La notion de collectif sera vraiment la base de cette seconde partie de saison. “On travaille bien à l’entrainement sur le harcèlement… Ce sont des petits détails qui nous manquait dans la première partie de la saison. Là aujourd’hui, on voit qu’on est vraiment un groupe, un vrai collectif. Dès qu’un joueur se fait éliminer, il y a un autre qui est derrière. C’est important, on manquait de ça ces derniers temps. On l’a retrouvé contre Nice en Coupe de la Ligue et même en championnat. C’était des petites valeurs qui nous ont manqué. Je trouve qu’on avance bien, que le groupe avance bien. Dès que tout ça ça va prendre, je pense qu’on peut faire mal”.

 

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