Replacé en défense centrale sur le début de saison parfois au milieu, Grégory Sertic a évoqué la concurrence au sein du groupe. “La concurrence se vit bien. Dans tous les cas, milieu, défense, sur le banc, c’est pareil (sourire). Non non, ça se vit bien. Comme je l’ai déjà, on a un bon collectif, la vie du groupe est bonne, la concurrence est saine. Jaro était sur le banc contre Angers, ça peut arriver à tous, ça peut m’arriver, il n’y a aucun problème avec ça. On est là pour le groupe, pour Bordeaux donc vraiment aucune gêne sur cette concurrence”.

 

Malgré cette concurrence, il a trouvé la force de revenir après une blessure qui l’a tenu éloigné des terrains pendant quasiment une année. “C’est toujours un peu compliqué de revenir après un an de blessure même si ça fait 6 mois… On dit que pour vraiment revenir à son niveau, il faut le temps de la blessure, je le ressens un peu. J’ai des coups de moins bien physique mais je travaille beaucoup à l’entraînement et avec les kinés aussi pour retrouver toute ma forme. Ça reste une période à oublier que j’ai vécu. Je me sens de mieux en mieux donc c’est positif […] C’est compliqué, il y a des joueurs où ça va, d’autres un peu moins. Après c’est normal mais physiquement je travaille beaucoup en dehors des entraînements pour revenir du mieux possible et ça marche”.

 

Défenseur central puis milieu de terrain d’autres fois, difficile pour lui de s’adapter à un poste spécifique mais il le prend avec philosophie et tente de s’adapter pour apporter le maximum à l’équipe. “Du moment que je suis sur le terrain… Peu importe ! Là où je peux apporter… Milieu c’est bien parce que je retrouve mon coffre plus rapidement et en défense, ça me permet d’avoir la vision sur le jeu et de faire cette première relance. Je m’adapte aux deux positions et j’adhère aux deux […] Quand tu fais une préparation en défense centrale et qu’on te remet au milieu, c’est vrai que c’est compliqué à gérer. Mais j’ai “l’expérience” pour gérer les temps forts et les temps faibles. J’essaye de m’adapter à ça même si je ne suis pas comme Valé (Vada) qui court partout, je ne peux plus maintenant (rires). Je plaisante. J’arrive à gérer donc c’est bien et je sais ce que je peux faire”.

 

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