Jean-Louis Triaud trouve du mieux en ce début d’année 2017 au sein de son équipe. « J’ai l’impression que je vois des garçons sur le terrain un peu plus ambitieux, avec une prise de risques plus importante. On joue assez haut, on essaye de récupérer la balle dans le camp adverse, le pressing est un peu plus pressant, agressif. Peut-être que le 4-3-3 leur convient mieux que le 4-4-2 ou le 4-5-1… Il y a un entraineur célèbre qui a dit que le système importait peu, mais peut-être qu’ils se sentent mieux et qu’on occupe mieux le terrain. Le dernier progrès à faire c’est une fois le ballon récupéré, c’est l’utiliser plus vite et mieux ».

 

Interrogé sur le mal récurrent bordelais qui se produit d’année en année, le Président bordelais répond. “C’est un peu récurrent, depuis plusieurs années avec des entraineurs différents, et un groupe qui a beaucoup changé, j’entends toujours les mêmes critiques. Mais en fait, ce n’est pas que le cas de Bordeaux. A chaque fois qu’une équipe perd, j’entends toujours les entraineurs dire qu’on est trop loin, qu’on est coupé en deux, que la défense est trop basse, que les attaquants ne se replacent pas. C’est toujours un peu le même problème. Ce qui devrait être le plus simple en football, c’est de respecter un schéma et un positionnement, et ça devient compliqué. Je crois que l’occupation du terrain et le positionnement, quand ils sont de qualité, on a déjà fait un grand pas vers la victoire. Quand vous donnez un coup de poing la main ouverte vous ne faites pas mal, il suffit que le poing soit fermé, qu’il y ait de l’impact, et une équipe c’est pareil… ».

 

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