Souleymane Diawara a eu une belle carrière mais s’il avait une petite chose à regretter, c’est son insouciance : “C’est un atout en général, mais il y a certains moments où je me suis mis dans les ennuis parce que j’ai été insouciant, négligent. Je pense aux histoires de permis de conduire, par exemple. C’était bête de ma part. Je ne pensais pas à mal, je me disais que ce n’était rien, pas grave de conduire sans permis, alors qu’il peut y avoir des conséquences fâcheuses. Même sur une carrière. Ça m’a fait une réputation de joueur à “histoires”, on va dire. Et, à un certain niveau, un club engage un joueur et l’image qui va avec. C’est un package. Ça m’a vraiment fichu un coup quand j’ai appris qu’Arsenal avait pensé à moi et que ma réputation avait fini par refroidir le club. Je m’en suis un peu voulu à ce moment-là, parce que les trucs de permis, c’était juste stupide et largement évitable. Mais bon, c’était trop tard”.

 

En revanche, il ne regrette pas d’avoir choisi la sélection du Sénégal plutôt que celle de l’Equipe de France : “Comme je l’ai dit, je n’ai pas pour habitude d’avoir de regret. Le Sénégal, ç’a été bien même si ça a parfois été le bordel. Mais c’est l’Afrique, c’est un peu foufou. Il y avait un côté festif qui m’allait bien. On dansait tout le temps, on mangeait ce qu’on voulait, et autant dire que niveau boisson, le choix ne se limitait pas à eau plate ou eau gazeuse. (Rire.) Oui, ça me correspondait”.

 

Des regrets au final ? : “Aucun. Si je devais tout refaire, je referais pareil. En pire, même. (Rire.) Non, aucun regret.»

 

France Football