Souleymane Diawara est un fêtard. Mais justement, comment fait-on pour rester focalisé sur son métier quand on a autant de goût pour les distractions et autant de possibilités de les vivre ? Le principal intéressé a répondu à cette question pour France Football : “En se rappelant toujours que c’est grâce à ce métier qu’on peut faire tout le reste. Les gens ne pensent qu’à mon côté fêtard, mais ils ne savent pas que, partout où j’ai joué, après les entraînements, je restais faire du rab avec un préparateur, une petite demi heure, pas plus, mais quasi systématiquement, avant d’aller aux soins et d’aller faire la sieste. Sinon, comment durer aussi longtemps ? Impossible. Après chaque sortie, chaque “écart”, je dormais un maximum, de grosses nuits et des siestes de quatre ou cinq heures toute la semaine, pour bien récupérer. Ensuite, de grosses séances en extra de physique, cardio, muscu, vivacité, etc. Les gens ne voyaient pas tout ça, ou ne voulaient pas le voir. Et, comme je ne suis pas du genre à me justifier et à dire: “Regardez, je sors peut-être, mais je bosse en extra”, personne n’a trop relevé que j’étais un travailleur”.