Si l’on connait le côté fêtard de Souleymane Diawara, ce dernier assure qu’il n’a jamais connu des périodes où il a été un flambeur. “Malgré mon insouciance, j’ai toujours su que l’argent pouvait s’envoler très vite. Et puis j’aide beaucoup ma famille, donc je ne peux pas jeter l’argent par les fenêtres. Attention, ils ne m’ont jamais rien demandé. Mais moi, je me suis imposé de pouvoir les aider s’ils en ont besoin. Et puis j’ai eu, hélas, l’exemple de mon frère Djibril, qui a quasiment tout perdu. Ç’a été un mal pour un bien car ça m’a servi de vigilance”.

 

En revanche, l’ancien bordelais reconnait qu’à un certain niveau de notoriété, on peut avoir un sentiment d’impunité. “Évidemment. L’année du titre à Bordeaux, on se sentait invincibles, tu te dis que tu peux faire ce que tu veux. Les flics te font signe pour te féliciter. C’est très dangereux d’avoir ce sentiment que rien ne peut t’arriver alors que t’es comme tout le monde. Là, t’as intérêt à être entouré par des gens sincères qui te veulent vraiment du bien”.

 

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