Laharie : “Il y a toujours cette incapacité à saisir l’occasion de basculer dans le première partie”

    Jérémy Toulalan

     

    On ne cesse de le répéter, mais Bordeaux est cette saison une équipe à réaction, et cela se répète d’année en année malgré les changements, comme le constate Frédéric Laharie. “Il y a quand même un recrutement, un profil de joueurs qui ont été recrutés, des joueurs qui sont partis… C’est quand même un jeu bien précis. Mais c’est vrai qu’il y a toujours cette incapacité à saisir l’occasion de basculer dans le première partie, dans le top 5. Ça, on peut dire aussi que c’est dû aux limites de l’effectif. C’est peut-être les joueurs, pas parce qu’ils prennent le match par dessus la jambe, mais peut-être parce qu’ils ont des limites. Ils sont limités à être constants sur autant de matches”.

     

    Souvent cette année, on a constaté une réaction en seconde période… “C’est un manque de maturité je pense. Il y a de l’expérience aussi mais il y a peut-être des limites. Je pense qu’effectivement, pour revenir au niveau technique et tactique, il manque vraiment un joueur au milieu qui puisse… Toulalan, c’est un joueur devant la défense, il le dit lui même, il va rayonner devant la défense, qui va faire la première passe mais on ne peut lui demander d’aller marquer des buts, d’aller frapper de loin. Ça n’a jamais été sa force, il a marqué très peu de buts dans sa carrière. Plasil marque très rarement des buts, 4-5 maxi. Donc il manque peut-être ce joueur-là. Avec un peu plus de concentration à Guingamp, à Bastia, Nancy… Il y aurait 5-6 points de plus et le début de saison aurait été plus que correct”.

     

    Un autre constat, celui que Bordeaux ne fait pas assez mal dans la surface. “On n’est pas assez nombreux, pas assez pressants. Et dans la surface aussi de Bordeaux… Je me souviens de l’égalisation à Guingamp, ce but j’avais l’impression de l’avoir vu dix mille fois avec un ballon anodin sur le côté, personne qui attaque, tout le monde regarde… Contre Nancy, c’était un but en contre où tout le monde se regarde. A Bastia, c’était en supériorité numérique. Le but contre Lille aussi, ils sont seuls, personne ne bouge dans la surface. Je ne sais pas, c’est vrai que c’est récurrent. Pourtant le groupe a changé quand même”.

    Gold FM

    Retranscription Girondins4Ever