L’on dit souvent que l’on joue comme on s’entraine. Pourtant, Jocelyn Gourvennec l’assure, les joueurs montrent de belles choses aux séances d’entrainement. « On en a parlé entre nous. Sur le travail en lui-même, on a fait ce que l’on avait à faire. Les joueurs sont toujours investis là-dessus. Le souci que l’on a depuis quelques semaines, c’est que l’on arrive moins sur tout le début de saison à basculer sur les matches ce que l’on fait à l’entrainement. Il faut que l’on progresse là-dessus. Sur la préparation, le groupe est dedans, il travaille bien, c’est très sérieux. Il faut que l’on franchisse le cap sur un match comme ça et que nous soyons capable, comme on a réussi à le faire déjà depuis le début de la saison, à sortir un gros match ».

 

On a en tout cas l’impression que Bordeaux récite ce qui est fait à l’entraînement. « Quand je regarde les matches, ça ressort souvent. Pas toujours car parfois on est plus créatifs, plus instinctifs. Peut-être moins dans le calcul. On a besoin de se lâcher là-dessus. On est une équipe appliquée. Qui réagit quand on arrive à corriger à la mi-temps notamment. Ça veut dire que c’est des joueurs à l’écoute mais il faut que l’on prenne un peu plus d’initiatives, un peu plus responsabilités pour être plus créatifs et surprendre l’adversaire. C’est ce qui nous manque un peu aujourd’hui […] Je n’ai pas compté mais sur les dix-sept matches, il a beaucoup de fois où il y a eu une belle réaction en deuxième sur les choses que l’on corrige et j’aimerais bien que l’on prenne un peu plus nos responsabilités dès l’entame ».

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