On attendait beaucoup de Jérémy Ménez et Jérémy Toulalan en ce début de saison, et force est de constater qu’ils ne répondent pas forcément à nos attentes, ni à celles de de leur entraineur Jocelyn Gourvennec. « Ils ne sont pas satisfaits de leur rendement. C’est déjà bien qu’ils soient lucides là-dessus. Ce sont des joueurs qui ont aussi été internationaux et ils doivent prendre plus leurs responsabilités pour tirer l’équipe. C’est une évidence. On a besoin de ça. On a besoin de plus de régularité, plus d’exigence chez nos jeunes joueurs. Mais c’est vrai aussi chez les joueurs plus âgés avec plus d’expérience qui doivent prendre plus leurs responsabilités pour emmener l’équipe plus haut c’est évident ».

 

Puis le coach bordelais fit un peu plus du cas par cas. « Pour Jérémy Ménez qui a eu une saison dernière plus difficile, il retrouve des cannes, il retrouve de l’allant. Maintenant, il faut qu’il retrouve de la réussite. C’est ce qui lui manque. On a bien avancé avec lui. Jérémy Toulalan, c’est un changement de cadre aussi pour lui. Il a des responsabilités. C’est un joueur d’équipe. Il doit nous apporter plus à ce niveau-là. Ce n’est pas un joueur qui transformera les occasions mais il doit nous impulser son expérience, son côté guerrier qui le caractérise depuis le début de sa carrière. Il faut qu’il nous apporte plus là-dessus ».

 

Pour ce dernier, comme ce fut le cas avec le numéro 7 bordelais face à Dijon, pas de favoritisme : La Toul’ fut sur le banc face à Lille. « Il a eu de grosses difficultés à enchainer de faire un match de haut niveau contre Bastia. J’ai préféré faire d’autres choix aussi. Tout le monde peut remarquer que dans le management et dans mes choix, je ne ménage personne. Il y a des joueurs qui ont été sur le banc ou d’autres qui n’ont pas été retenus parfois. Il faut que tout le monde hausse son niveau et ça passe par ce type de management. Chacun à un rôle à jouer mais faut-il le jouer ».

 

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