Les Girondins ont perdu beaucoup de points en tentant de gérer le match. Jocelyn Gourvennec lors de la conférence d’avant match contre Bastia a rappelé que c’est une pratique qu’il n’appréciait pas. “Marseille, Rennes, Guingamp, ce ne sont pas des contreperformances même si à Guingamp la victoire nous tendait les bras. Mais à Guingamp, on a fait quelque chose que je n’aime pas du tout : on a géré. Ça je n’aime pas, je n’aime pas qu’on gère les matches. On doit être intelligent à un moment donné quand on sait qu’on est en difficulté mais à Guingamp on ne l’était pas. Il peut y avoir des matchs où vous subissez beaucoup parce qu’en face ça pousse, mais ça n’a pas été le cas à Guingamp. On a pensé bien maitriser les choses. Si on est amené à mener à Bastia sur notre prochain match à l’extérieur, ce que j’espère, il faudra qu’on se souvienne de ça, qu’on ne peut pas gérer un avantage au score. Il faut continuer à avancer et attaquer parce que c’est par là que ça passe”.

 

Parfois, l’équipe gère les matches avec les résultats que l’on connaît mais très souvent depuis le début de saison, elle est dans la réaction. “C’est sûr qu’aujourd’hui on est plus à réaction. Il y a eu très souvent des matches où je dois intervenir à la mi-temps et souvent ça réagit bien. Contre Dijon, ça a encore été le cas. La deuxième mi-temps que l’on fait contre Dijon, c’est la mi-temps la plus intense qu’on ait faite depuis le début de saison, sur les 14 matchs, et plus intense aussi que toutes les mi-temps de nos adversaires. On a été capables sur une mi-temps de mettre l’intensité qu’on n’avait jamais mise – ou pas autant – une intensité très importante sur les courses. Ça, comme par hasard, cela se traduit par plus d’impact, et un adversaire qui finit par craquer. On est capables de faire ça mais on est plus à réaction, et l’objectif c’est qu’on soit un peu plus dans l’action et qu’on domine plus, c’est évident”.

 

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