Philippe Fargeon s‘est souvenu de ces rencontres face à des clubs corses. Il a notamment décri l’atmosphère qu’il pouvait régner à Furiani à l’époque. « Bastia a cette surprenante faculté à pouvoir jouer très bien et avoir un très haut niveau, et derrière avoir des difficultés. Ils ont aussi beaucoup de problèmes avec l’arbitrage. Mais c’est une équipe toujours dangereuse… Puis à Bastia, pour ceux qui ne connaissent pas, il faut aller gagner là-bas… Ce n’était pas la même époque avec ce que j’ai vécu, mais vous avez l’impression d’être au bord du terrain, que les supporters sont juste à côté de vous, vous avez la pression, vous ne savez pas comment vous allez repartir. On vous explique que vous n’êtes pas sûrs de reprendre l’avion. Dans l‘ancien Furiani, je me rappelle de ce couloir où il y avait d’abord le vestiaire des arbitres, ensuite le vestiaire des bastiais et ensuite le nôtre à la fin. Il y a eu beaucoup de bagarres là-dedans, alors que les arbitres étaient déjà rentrés dans les vestiaires… J’ai ce souvenir qu’il fallait être un homme pour aller gagner là-bas, il fallait oser […] C’est impressionnant, c’est à voir, et nous, on avait gagné là-bas donc c’était encore plus dur de repartir quand on avait gagné. Mais Bastia et Ajaccio, j’ai de supers souvenirs, c’est super à jouer comme matches… Le peuple corse est connaisseur. Heureusement qu’il y a cette île dans notre championnat parce que quand on va jouer en Coupe d’Europe, on est bien content d’avoir joué Bastia ou Ajaccio, car il y a d’autres équipes beaucoup plus dangereuses en coupe d’Europe ».

 

Et sur cette rencontre de mercredi soir ? « Il faut rester sur la bonne dynamique. Il ne faut pas perdre et essayer de prendre un point à Bastia parce qu’ils sont dans une bonne dynamique aussi, mais ils ont des difficultés parfois chez eux. On peut faire quelque chose et c’est sur ce genre de match qu’on peut prendre des points ».

 

Gold FM

Retranscription Girondins4Ever