Fargeon : “Si les joueurs ne veulent pas être piqués, ils n’ont qu’à faire la différence sur le terrain”

    Jérémy Ménez

     

    C’est le banc de touche qui a fait la différence contre Dijon, et Philippe Fargeon l’a bien remarqué.

     

    « C’est aussi ça une équipe. C’est surtout qu’à partir du moment où vous n’avez pas une ossature offensive bien arrêtée, puisque la première Ménez-Rolan n’a pas aussi bien fonctionné que ce qu’on attendait… On se retrouve donc avec un Ménez sur le banc, un Laborde qui rentre par moments, un Kamano qui arrive d’on ne sait d’où et qui depuis quelques matches marque des buts importants… Ça permet de mettre un peu de pression à tout le monde, et l’entraineur a des solutions offensives ça c’est clair […] C’est le rôle du coach… Après, si les joueurs ne veulent pas être piqués au vif (en étant remplaçant), ils n’ont qu’à faire la différence sur le terrain. Heureusement que c’est comme ça… A une époque il y avait des entraineurs qui ne jouaient toute une saison qu’avec treize joueurs et même si vous étiez bons à l’entrainement, vous ne jouiez jamais… C’est très démotivant, et celui sur le terrain même sur une jambe il jouait quand même. Heureusement qu’il y a cette situation-là, et cela prouve aussi que les joueurs ont envie de porter ce maillot. Ça fait quand même plaisir… On a vraiment l’impression que lorsqu’ils rentrent, ils ont envie de faire la différence […] En tant que buteur, on ne peut pas supporter d’être sur le banc ».

     

    Gold FM

    Retranscription Girondins4Ever