En conférence de presse d’après-match, le coach Jocelyn Gourvennec s’est longuement justifié à propos de la non-titularisation de Jérémy Ménez. “Ce n’est pas ça qui compte, il n’y a pas de statut. Le plus important c’est l’équipe et le club. Je suis au service du groupe car je suis l’entraîneur et que j’ai des choix à faire. Il y a pas mal de joueurs qui ne jouent pas beaucoup. Même les joueurs qui ne sont pas dans le groupe ce soir méritent d’y être. Je pense à Milan et à Isaac qui sont habitués à y être souvent. Je peux tous les passer en revue. Pablo fait aussi beaucoup d’efforts, et c’est difficile pour lui. Il n’y a que onze joueurs au départ et je dois faire des choix au niveau des profils que je voulais, avec des joueurs plus dynamiques et plus explosifs. Jérémy a apporté une bonne réponse en faisant une bonne entrée. C’était le cas de Rolan contre Lorient et de Malcom à Guingamp. Je gère mon groupe avec de la sensibilité et de la stratégie d’un match à l’autre. Que les joueurs ne soient pas contents d’être sur le banc, encore heureux. Le plus important, c’est la réponse qu’ils apportent sur le terrain. Un joueur est souvent piqué, surtout quand il a une grosse carrière comme Jérémy, qui n’a plus ses preuves à faire. Ça fait aussi partie de la vie d’un groupe, d’une carrière et il faut aussi savoir gérer ce genre de choses. Les joueurs peuvent avoir plus ou moins d’états d’âmes. On le gère le jour du match ou même en semaine. Le tout intelligemment en interne, et ça se passe bien. Le plus important, ce n’est pas les choix mais le respect que l’on a entre nous. On est là pour aider l’équipe. Après, il y a des ressorts forcément. Ils sont psychologiques dans le dialogue ou même dans les choix. Jérémy n’était pas content, mais c’est comme ça. C’est normal. La saison est encore longue et il y aura peut être d’autres fois où il sera remplaçant et d’autres fois où il sera titulaire. Il n’y a jamais rien d’acquis dans le foot. C’est une sélection permanente. Je suis passé par là plus souvent qu’eux. Je sais ce qu’ils ressentent. Ce n’est pas ça qui m’impacte”.

 

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