Après la victoire de Bordeaux contre Dijon (3-2) dans les arrêts de jeu sur un but de François Kamano, Jocelyn Gourvennec est revenu sur ce match au scénario fou.

 

“C’est un match difficile, avec des rebondissements. Une première mi-temps avec peu d’espaces avec une défense à cinq en face. On n’a pas suffisamment joué dans leur dos, ce que l’on souhaitait faire au départ. Quand on l’a fait, c’était plus difficile pour Dijon. On l’a trop peu fait dans le premier acte. On a corrigé ça à la mi-temps. On est revenu avec plus de percussion et plus d’intensité. On les a fait défendre vers leur but et sur leurs récupérations de balle, on a tout de suite joué plus vite. Cela nous a permis de revenir une fois puis une deuxième fois tout à la fin. Le scénario est très bizarre mais je considère qu’il n’y a pas de petites victoires. Toutes les victoires sont importantes. Gagner un match dans ces conditions-là, en revenant à 3-2 après avoir été mené 2-1, ce sont des choses qui restent dans la vie d’un groupe et dans l’histoire que l’on est en train d’écrire tous ensemble. On s’aperçoit qu’à une semaine d’intervalle, c’est nous qui subissions ça. On a beaucoup donné et courir après le score c’est difficile. On a eu un gros temps fort qui nous permet de revenir et on a encore continué d’appuyer pendant une dizaine de minutes à l’heure de jeu et puis le deuxième but nous fait très mal. Et je trouve que de résister dans la partie et de revenir après avoir pris deux coups sur la tête, c’est très positif pour le groupe. On a été récompensé de ces efforts-là.Il faut mettre en avant l’état d’esprit dont on a besoin pour faire une saison pleine. Aujourd’hui, il n’y a pas beaucoup d’équipes dans le championnat qui arrive à mettre la main sur leur match. A part Monaco ou Paris notamment. C’est difficile pour nous de maîtriser nos matchs, mais c’est à partir de moments comme ça que l’on va réussir à construire”.

 

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Retranscription Girondins4ever