La comparaison est osée, entre un match de groupe et une phase finale. Mais Christophe Dugarry a fait la comparaison entre le prochain match de Ligue des Champions de l’OL face à Séville (7 décembre), et le célèbre Bordeaux-Milan.

 

« Ça me rappelle le Bordeaux-Milan de 1996, où on perd 2-0 à l’aller. On doit gagner à domicile, au moins 2-0 pour aller en prolongations. Et on réalise l’exploit. Je pense que sur un match, tout est possible. Ce jour-là il faut être tous à 100%, dans un esprit relâché, tranquille, c’est-à-dire que c’est presque un avantage qu’il faille marquer deux buts. Si tu avais juste un but à mettre, tu peux commencer à attendre un petit peu, à ne pas te jeter à l’abordage. Nous, on avait perdu 2-0 à l’aller, on était cuits, on s’était dit qu’on allait faire plaisir à notre public. Les choses se goupillent plutôt bien, on marque un but au bout d’une demi-heure. Après, Milan était venu un peu suffisant aussi. Ils avaient gagné 2-0, ils s’étaient dit ‘les peintres là, les pitres de Bordeaux, on va leur mettre une raclée’, même s’ils avaient mis leur équipe titulaire. Il faut rappeler qu’à l’époque le Milan était le Barça de maintenant. Il y avait un contexte, une atmosphère, quelque chose. Et au Parc OL, les supporters avec les joueurs sont capables de revivre ce moment-là. C’est sûr qu’il faudra être à 100%, ce sera peut-être le match de leur vie, mais c’est dans ces moments-là que les exploits se font. Séville est une équipe difficile, triple vainqueur de la Ligue Europa, c’est un adversaire très compliqué… […] On était 14èmes en championnat, on arrivait de la Coupe Intertoto. Sincèrement, le niveau qu’on avait… C’était stratosphérique par rapport au Milan ».

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