Le groupe a des qualités, notamment offensive, qui ont été entrevues en début de saison. Pour l’entraineur bordelais, il s’agit d’une question de volonté. « Je ne pense pas qu’on ne puisse pas faire plus offensivement. C’est qu’on ne veut pas plus en ce moment et ça, ça m’embête. C’est vraiment une question de convictions, c’est de vouloir impacter plus l’adversaire, le mettre plus sous pression. On a été capables de le faire depuis le début de la saison, pas tout le temps, mais c’est vraiment ça aujourd’hui qui nous manque. On ne peut pas être dans la gestion. On a des joueurs offensivement pétillants – normalement – qui sont dynamiques, qui sont vifs, capables de faire la différence… On doit être dans ce registre-là, on ne doit pas être dans la gestion. Ce n’est pas mon souhait, ça ne l’a jamais été, et il faut vraiment s’en convaincre ».

 

Ce message, Jocelyn Gourvennec l’a fait passer au groupe en interne, en plus de la conférence de presse de manière publique. « Il faut le dire. C’est important de mettre les bons mots sur les situations et de faire la bonne analyse. Je n’ai pas pour habitude de raconter des histoires aux joueurs. Je dis toujours le fond de ma pensée aux joueurs dans le vestiaire. Ils savent à quoi s’en tenir. Après, ça passe par l’entrainement et les petites remarques que l’on a pu faire quand il y a des choses qui ne vont pas et c’était le cas par exemple hier matin (mercredi, ndlr), où on insiste et il faut tout de suite arrêter, montrer et expliquer ce que l’on veut. C’est de la pédagogie à l’entrainement. Et après c’est de passer aux actes ».

 

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