Jocelyn Gourvennec a connu l’effectif guingampais de la saison dernière. Mais y a-t-il une différence avec celui de cette saison ? “Je pense que c’est le vécu. Je pense que les joueurs se sont enfin faits confiance de manière régulière. Ils ont haussé le niveau, ils y ont cru. L’année dernière on a raté un moment important un peu à cette période-ci, on pouvait basculer 6,7,8ème et le match qu’on a la possibilité de gagner, c’était à Saint-Étienne, on le perd et derrière on n’a pas réussi à saisir notre chance. Je crois qu’aujourd’hui ils ont su saisir leur chance en début de saison, à entretenir ça. Les joueurs partants ont été remplacés. Ils sont un peu dans le même registre qu’avant parce que l’équipe a très peu changé. Par contre, ils sont beaucoup plus en confiance”.

 

Mais le fait d’avoir déjà coaché cette équipe et donc de bien la connaitre, est-ce un atout ? “Je ne sais pas si ça sera un atout, on va le savoir après. C’est sûr que je les connais bien. Avec le recul, quand vous travaillez six ans – alors il y en a qui n’ont pas fait six ans avec moi, d’autres moins mais quand même – ce que l’on a créé, ce que l’on a vécu ensemble, j’ai le sentiment de les avoir conseillés, aidés, guidés… comme on le fait avec ses enfants. Des fois il faut être dans l’écoute, dans l’empathie, et des fois il faut être un peu plus dur. J’ai ce sentiment à posteriori, d’avoir eu un relationnel comme avec mes enfants. Je suis très heureux de les revoir. Je ne vous cache pas que j’ai été un peu chiffonné d’entendre deux trois réflexions cet été de la part de joueurs avec lesquels j’ai partagé des choses. Ils auraient pu s’exempter de certaines remarques. Il ne faut pas avoir la mémoire courte”.

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