Gourvennec parle de son parcours à Guingamp avec beaucoup de fierté

    Jocelyn Gourvennec

     

    Jocelyn Gourvennec, en conférence de presse d’avant match, est forcément passé par la case “souvenirs” vis-à-vis de son ancien club. « Il y a eu plein de moments importants. Le plus important a été le moment de la montée de National en Ligue 2, à Rouen, au bout du bout du championnat. Ça a tout conditionné ; le statut pro du club en jeu, les emplois en jeu, la santé financière du club. C’est une responsabilité que d’atteindre l’objectif fixé par le club, et ça a été un soulagement pour tout le monde. Je pense que ça a été le début du renouveau, de nouveau du positif. Ça a été le début d’une dynamique ».

     

    Ce moment a t-il été plus fort que celui d’offrir une coupe nationale ? “C’est différent parce que là c’était le championnat, c’est comme un titre de champion. C’est l’aboutissement d’une saison qui a été bien menée parce que vous atteignez votre objectif. Une coupe, c’est différent, c’est en plus, c’est plus fun, on se prend au jeu et puis une coupe c’est toujours du bonus. Là, c’était l’avenir du club qui était en jeu. Donc c’est un peu différent. Après c’est sûr que la coupe gagnée en 2014, c’est quelque chose d’incroyable aussi […] On l’a gagnée la première année, l’année de la remontée en Ligue 1, la saison 2013-2014. La saison d’après où on a fait des exploits en Coupe d’Europe, on a terminé 10ème, on est battu en demi-finale de la Coupe de France, je crois que ça a été l’année la plus pleine. On avait fait comme Bordeaux, il y a deux ans 54 matches, ce qui est énorme et on termine 10ème. On a gagné 4 matches sur 8 en Coupe d’Europe, c’était quand même important. Cela a été une année très pleine”.

     

    Et la Coupe d’Europe à Guingamp a apporté une certaine fierté à l’entraineur bordelais. “Oui bien sûr parce que Guingamp n’est jamais planifié pour ça. Qu’on monte de National en Ligue 2, ils l’avaient déjà fait, de Ligue 2 en Ligue 1 aussi. Gagner une Coupe de France à nouveau, une deuxième 5 ans après et de jouer la Coupe d’Europe… C’est vrai que le bilan a été évidemment très positif. Moi j’ai quitté le club en le laissant en Ligue 1 avec un actif de joueurs, une bonne santé financière. Tous les signaux étaient au vert donc j’ai été très fier d’avoir participer à ça”.

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