Gourvennec : “Il y a un match à jouer et je ne l’oublie pas”

    Jocelyn Gourvennec CFC

     

    Arrivé cet été à Bordeaux en provenance de Guingamp, Jocelyn Gourvennec a évoqué la fin de son cycle avec le club breton. “J’avais toujours dit que le jour où je ressentirais le besoin de vivre autre chose, je le dirais. C’est ce qui s’est passé. J’ai eu des rapports exceptionnels avec mes présidents: Monsieur Le Graët pendant une année et Bertrand (Desplat) pendant cinq ans. On a travaillé main dans la main, ça a été formidable. Mais j’ai senti en fin de saison dernière qu’on arrivait à la fin d’un cycle. Finalement, le fait que je parte a été une bonne chose pour moi et pour le club. Les joueurs avaient besoin d’une autre voie, d’un autre discours. Antoine (Kombouaré) est un très bon choix pour Guingamp, c’est quelqu’un d’expérimenté, avec des convictions”.

     

    Il est donc arrivé dans le club au scapulaire réputé comme club sans pression, un peu “endormi”.  Je retrouve un peu la situation que j’ai connue à Guingamp en arrivant. Le club venait de descendre (en National), il fallait rebooster tout ça. C’est un peu pareil à Bordeaux. La dernière saison a été très difficile, elle a été mal vécue. On doit retrouver une dynamique. Il faut que je fédère encore un peu plus pour qu’on aille plus loin”.

     

    Dimanche sera le moment des retrouvailles entre l’entraineur bordelais et les personnes qu’il a côtoyé à Guingamp. “Je n’ai que des amis à Guingamp, il sera forcément agréable (sourire). J’ai eu quelques personnes du club au téléphone, dont Bertrand (Desplat). Je suis très heureux de revenir à Guingamp. J’ai dit, peut-être de manière un peu maladroite dimanche sur le plateau du CFC (le Canal football club de Canal+), que je ne venais pas claquer des bises et serrer des mains. Si, évidemment ! Mais il y a un match à jouer et je ne l’oublie pas”.

     

    Le Télégramme