Gourvennec : “Quand Guingamp démarre une saison ce n’est pas pour jouer le haut de tableau”

    Jocelyn Gourvennec

     

    Les Girondins se déplace à Guingamp qui est invaincu à domicile cette saison. Un nouveau challenge pour les hommes de Jocelyn Gourvennec. “On a réussi à être la première équipe à faire chuter Lyon dans son nouveau stade. Guingamp nous a imités quelques semaines plus tard. On a également réussi à casser la spirale de victoires des Rennais chez eux. Alors, pourquoi pas ?”. Battre Guingamp à domicile ne sera malgré tout pas une tâche facile au vu de leur début de saison. “On me demande souvent si je suis surpris et je réponds toujours la même chose : oui et non. Oui parce que quand Guingamp démarre une saison, en règle générale, ce n’est pas pour jouer le haut de tableau. Non parce que, finalement, les joueurs arrivent à maturité. Ils ont trois grosses saisons de Ligue 1 derrière eux. Il y a du vécu, l’effectif n’a pas beaucoup bougé. Et puis, je pense que la saison dernière a beaucoup servi à tout le monde, parce qu’elle a été en dents de scie, difficile. On n’avait jamais marqué autant de buts en Ligue 1 (47 buts, ndlr) et finalement, on obtient le maintien sur une super victoire 3-0 à Rennes (lors de la 34e journée). Un peu comme Toulouse qui a frôlé la correctionnelle l’an dernier, une dynamique est née”.

     

    Malgré le changement d’entraîneur, le jeu de Guingamp cette n’a pas beaucoup évolué par rapport à la saison passée. “On n’était pas une équipe qui avait beaucoup le ballon et qui faisait beaucoup de passes. C’est peut-être encore moins le cas aujourd’hui. Par contre, ils sont plus tranchants que ce qu’on pouvait l’être. Le changement, c’est que les joueurs sont en confiance, ils ne se posent pas de question parce qu’ils ont réussi leur début de saison. Cela a levé quelques freins que l’on pouvait parfois se mettre. Pour autant, il ne faut pas oublier d’où l’on vient. Six ans, c’est beaucoup et peu à la fois. Mai 2010 (et la descente en National), c’était il n’y a pas longtemps”.

     

    Le Télégramme