Après six ans et plusieurs remontées avec Guingamp, Jocelyn Gourvennec a accumulé de l’expérience. Ce vécu lui sert incontestablement aujourd’hui. “Oui parce que je suis arrivé en début de saison et il a fallu remobiliser tout le monde, redonner de la confiance aussi un peu. Cette fois à un autre niveau, dans un grand club français en Ligue 1 mais ce sont un peu les mêmes ressorts psychologiques que j’ai utilisés quand je suis arrivé à Guingamp où il fallait redonner de la confiance au groupe, que les joueurs se sentent mieux pour jouer leur jeu, pour être à leur niveau… Et ça, c’est un travail au quotidien, je ne vais pas dire de longue haleine mais qui se construit. Aujourd’hui on est là-dedans, on redynamise un groupe qui avait sans doute perdu un peu confiance en lui, qui avait perdu un peu d’estime de soi. On est là-dedans. Je dirais que pour moment on y va un peu en dents de scie mais on y va”.

 

Incontestablement, le groupe bordelais est à la rechercher de constance à présent. “Ça passe déjà évidemment par l’entraînement, c’est d’être constant dans l’entraînement. Le joueur qui est irrégulier, qui est en dents de scie à l’entraînement, sera forcément en dents de scie dans les performances. C’est presque mécanique. C’est vraiment ce qu’on met dans l’entraînement qui vous fait avancer. Après il faut que ça se concrétise en match mais en règle générale, quand on fait bien ce qu’on a à faire à l’entraînement, à un moment donné ça bascule. Sur l’entraînement c’est bien mais il faut qu’on aille plus loin, qu’on hausse notre niveau d’exigence”.

 

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