Le club est souvent décrit comme un club paisible, sans pression, pour Jean-Louis Triaud la pression ce n’est pas l’élément déclencheur pour remporter les matches. “Il y a de la pression à Bordeaux, le Virage se manifeste. Évidemment que les joueurs ont besoin d’une pression, mais il y a une limite au système. Marseille, dix défaites sur son terrain avec un public… Je les ai vus balancer les chèvres dans les tribunes, ça ne les a pas fait gagner un match. Ce n’est pas avec des artifices que l’on peut s’en sortir, mais que par le jeu. Il y a du talent et cela doit s’exprimer à travers le jeu. Ce que j’essaye d’expliquer c’est quand tu regardes la natation synchronisée aux JO, quand tu as des groupes de six filles, qui nagent, c’est au millimètre. Je dis qu’un schéma de jeu dans le football, ça doit être aussi au millimètre. Et c’est moins compliqué physiquement et techniquement. Nous, il y a deux ans c’était à deux mètres, aujourd’hui on n’est plus qu’un mètre, mais il faut encore gagner un mètre”.

 

Gold FM

Retranscription Girondins4ever