[AJ] Wilmots : “Sur ce point, je ne suis pas belge”

    Marc Wilmots

     

    Alors qu’il a été limogé, Marc Wilmots avait déjà envisagé son départ après l’Euro. “Je savais que je devais gagner le Championnat d’Europe pour ne pas me faire descendre. Et ils auraient même critiqué le manque de qualité du football. Mais déjà un an avant l’Euro, il était clair que je parte après le tournoi. Tout seul pour que l’équipe soit tranquille. Vous remarquez ça. Comment les médias parlent et de la façon dont les dirigeants parlent. Ils ont toujours voulu avoir plus d’influence, de récolter le succès”. Depuis il n’a toujours pas retrouvé de poste d’entraineur même s’il a reçu des propositions. “Plus jamais en Belgique. Bien que l’on doit être prudent avec de telles déclarations. On va dire pas pendant les prochaines 5 à 10 années. J’ai eu trois ou quatre offres, plus récemment en tant qu’entraîneur de l’Algérie. Je regarde le marché, et le marché me regarde. Il est crucial que tout soit réuni. Travailler comme à Dortmund serait proche de la perfection […] J’ai beaucoup de respect pour votre football. L’Allemagne m’a beaucoup donné. A Schalke, j’ai passé mes meilleurs moments. L’Allemagne est presque comme mon deuxième pays. Je peux très bien imaginer y revenir. J’aime la mentalité, la structure, le professionnalisme des personnes. Cela me convient parfaitement. J’ai travaillé en Belgique comme un Allemand. Sur ce point, je ne suis pas belge”.

     

    Pour lui le métier d’entraineur a changé au cours des dernières années. “C’est devenu plus clair. Vous avez beaucoup plus de personnels. Ensuite, il y aussi les médias. Et quand vous êtes seul, c’est sacrément dur. Il faut des gens de qualité, utilisés au bon endroit. Je ne me soucie pas des contrats. C’est l’avocat qui le fait. Et l’avocat n’a pas à penser à la tactique. Si tout le monde fait son travail, alors ça fonctionne. L’entraîneur, le médecin, l’athlétisme, l’ostéopathe. Un massothérapeute ne doit pas parler de football, il doit masser. C’est simple. Mais ça ne fonctionne pas toujours”. Un métier qu’il a décidé de mettre entre parenthèses pour s’occuper de son entreprise. “J’ai investi dans une entreprise : Yellow Time Solution, des avions privés avec des prix bons marchés. Entre les jets privés et les hélicoptères, il y a un marché. Je trouve cela très intéressant”.

     

     

    Die Welt

    Traduction Girondins4ever