Christophe Dugarry a expliqué que contrairement à Aimé Jacquet, Silvio Berlusconi, Président de Milan à l’époque, ne l’avait pas dans son cœur.

 

« De ma promotion au centre de formation, on devait être vingtaine de joueurs, je suis le seul à en être sorti de cette promotion. On croyait en moi, on croyait en mes qualités. Aimé Jacquet a toujours cru en moi. Je suis tombé sur l’homme qui a toujours cru en mes qualités et qui voyait un petit peu moins mes défauts. C’est comme ça, des fois ça ne s’explique pas, tu ne sais pas pourquoi… Des atomes crochus, un feeling, une coupe de cheveux… J’ai été un an au Milan AC, j’ai croisé cinq fois Berlusconi et cinq fois il m’a dit ‘il faut te couper les cheveux’. Tous les italiens avaient les cheveux longs, et parce moi je les avais longs, il voulait me les couper. Il n’aimait pas ma tronche. Et ça se voyait… Dès que je lui disais bonjour, il me disait de couper mes cheveux. Je demandais à Maldini pour savoir s’il rigolait, et non… Je n’ai jamais compris. De suite, j’ai senti une animosité. Alors que ça se passait plutôt bien, j’avais marqué sept buts en une quinzaine de matches… ».

 

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