[F] Dauba : “Logique qu’on ait un peu de mal à terminer, on a une VMA un peu moins élevée”

    feminines

     

    Jérôme Dauba a analysé les différences qu’il peut y avoir dans le jeu, en D1, en comparaison de l’année dernière où les bordelaises arrivaient à en développer énormément. C’est forcément un peu moins le cas cette année. « L’opposition n’est pas du tout la même. Quand on voit cette dominance athlétique que peuvent avoir les équipes du Top4, notamment au milieu… Après, les joueuses commencent un peu à s’affirmer dans les duels. Quand on voit Sophie Istillart et Eva Sumo, elles sont capables d’être dures dans les duels. On commence à prendre cette dimension, qui est quand même une réalité dans le foot féminin. Il y a moins de facilités que l’an dernier mais on a quand même cette capacité à enchainer plus vite, à réagir plus vite. Petit à petit on y arrive, et les joueuses sont motivées pour y arriver parce qu’on a énormément de qualité technique, que ce soit derrière, au milieu ou devant, pour réussir à contrer cette dimension athlétique des adversaires ».

     

    Car c’est bien là où une équipe qui monte en D1, peut avoir des soucis : dans le domaine physique. « On a aussi de jeunes joueuses… Par rapport à d’autres équipes plus expérimentées qui ont une VMA (vitesse maximale aérobie) plus importante. C’est logique qu’on ait un peu de mal à terminer les matches parce qu’on a une VMA un peu moins élevée qui ne nous permet pas de bien finir. La VMA est la capacité à courir longtemps. Si on prend les joueuses internationales en équipe de France, elles sont toutes à minima à 17-18-19. Nos filles s’améliorent à ce niveau, mais elles arrivent aussi à mieux gérer les matches. On défend un peu plus en bloc, on fait mieux les efforts ensemble au niveau du pressing par exemple ».

     

    Gold FM

    Retranscription Girondins4Ever